Le Luchrone de Reims, surnommé l’œuf, est la deuxième œuvre monumentale réalisée par Alain Le Boucher. Il a été financé par les membres de l'association "Prisme". La première œuvre d’Alain Boucher est « Charlie », un dé de quatre mètres de côté posé sur sa pointe implanté place de la gare à Bourges. Le mot « Luchrone » vient de Lux (lumière qui vient du latin) et de chronos (temps qui vient du grec), soit un mélange de civilisation comme le mélange de la lumière dans le temps que produit le Luchrone.
Situation
Le Luchrone était placé, à l’origine en septembre 1989, sur la place de la République à Reims jusqu’en 2009. Il était constitué de 324 ampoules et animé par un logiciel en langage Pascal. Il a été frappé par la foudre, ce qui a généré des dysfonctionnements. Il a été enlevé pour les travaux de tramway en juillet 2019[1]. Après une période de remisage dans les ateliers municipaux, le « Luchrone » a été « réhabilité », pendant 3 ans, par les élèves du lycée Saint-Jean-Baptiste de La Salle avec le soutien de plusieurs entreprises. L’ensemble de l’œuvre a été re-câblée, les ampoules changées en LED et un nouveau logiciel de commande reprogrammé en langage Python[2].
Son nouvel emplacement a fait l’objet d’un sondage des rémois par la mairie de Reims et a conduit à son installation fin 2020, dans le parc des Arènes du Sud à proximité du boulevard Dieu Lumière. Le Luchrone, a été transportée le mercredi 3 juillet 2019 en convoi exceptionnel au parc des Arènes du sud, près de la basilique Saint-Remi[3].
Description
Le Luchrone a une dimension de 4 × 6 mètres. Il présente sous une forme ovoïde. Les sources de lumière sont tournées vers l’intérieur pour conserver à l’œuvre une forme sans aspérités et mettre la structure métallique, de l'inox, en valeur.
Signalétique
Un totem a été installé début 2021, pour décrire l'œuvre.
Son auteur
Alain Le Boucher est né en 1950 à Paimpol. Il vit et travaille en Normandie. Diplômé de l'Institut d'Art d'Aix en Provence.
Il compose ses sculptures de lumière en rythmes et en formes grâce aux minuscules réseaux et matériaux électroniques. Ses sculptures deviennent vivantes car la lumière les transforme grâce au passage du temps dévoilant ainsi la quatrième dimension.