Très tôt engagé en politique, il fait ses premières armes au sein des NEM-Clubs (Clubs liés au périodique Nouvelle Europe Magazine) au Front de la jeunesse, puis il fonde, en 1977, le groupe Occident 2000[2]. À cette époque, il participe au comité de rédaction du bulletin français néo-nazi Notre Europe et participe, comme representant de la Belgique, au Conseil fasciste européen réuni par la Fédération d'action nationale et européenne à Paris en 1980[3],[4]. Selon Walter De Bock, il fréquente à cette époque : « la Fane française, le Parti européen belge, le Vlaamse Militanten Orde, la revue suisse Le Courrier du continent, des groupes ou revues de tendance néo-nazie »[2].
Avec d'anciens membres du Parti des forces nouvelles et du Mouvement socialiste populaire, il fonde en 1981 le Front nationaliste, qui fusionne en 1982 avec l'équipe de la revue Conscience européenne.
En 1991, il dépose des listes aux municipales en coalition avec le Parti des forces nouvelles et la Ligue Le Pen.
Luc Michel se consacre principalement depuis 2006 à l'animation d'une ONG d'extrême-droite, l'Eurasian Observatory for Democracy and Elections(en) (Eode), un organisme que Libération présente comme « chargé de superviser des élections dans des États à la démocratie douteuse », notamment en Moldavie ou le référendum de 2014 en Crimée[1], ainsi que les élections de novembre 2014 dans les républiques séparatistes de Donetsk et de Louhansk[5].
Un temps éditeur, Luc Michel a dirigé les Éditions Machiavel, liées au PCN, et a édité quelques revues – dont La Cause des peuples, Conscience européenne, Nation Europe, L’Europe communautaire - toutes disparues.
Les grands axes de son combat politique sont l’unité de l’Europe de Reykjavik à Vladivostok et la lutte contre «l' impérialisme américano-sioniste », appuyant sa lutte sur le rejet de l'OTAN et la défense des chefs d'État, généralement classés parmi les dictateurs, qui ont, dans l'histoire, associé une forme de socialisme et de nationalisme .
« Son rêve », selon Manuel Abramowicz, rédacteur en chef de Résistances.be, observatoire de l’extrême-droite belge, « c’est la création d’un empire européen du Portugal jusqu’au fin fond de la Russie ».
Il est également partisan du panafricanisme, visant à l'unité du continent africain[1].
↑About the Source Anton Shekhovtsov Anton Shekhovtsov is Visiting Senior Fellow at the Legatum Institute et Research Associate at the Institute for Euro-Atlantic Cooperation He is also Editor of the “Explorations of the Far Right” book series at ibidem-Verlag, « Fake monitors "observe" fake elections in Donbas - », sur Blogspot (consulté le )
↑Nicolas Lebourg, « La Fonction productrice de l'histoire dans le renouvellement du fascisme à partir des années 1960 », dans Sylvain Crépon et Sébastien Mosbah-Natanson (dir.), Les Sciences sociales au prisme de l'extrême droite. Enjeux et usages d'une récupération idéologique, L'Harmattan, (lire en ligne), p. 213-243