Luc Decaunes, qui fut instituteur[1] à Paris, est aussi être homme de radio, journaliste, organisateur de festivals[1], tout en s'intéressant à la musique et à la chanson. Il est avant tout connu pour son œuvre littéraire, comme étant l'auteur de nombreux recueils de poésie, de romans et de plusieurs anthologies.
Il a fréquenté les surréalistes, notamment Louis Aragon, Tristan Tzara, et Paul Éluard dont il devint le gendre en épousant sa fille Cécile[1]. En 1936, il fonde de la revue Soutes[1] qui souhaitait unir dans un seul langage pulsions oniriques, érotiques et révolutionnaires.
Dès son premier recueil paru en 1938, Decaunes apparaîtra comme un « voleur de feu », mais sa poésie, tout au long de l'œuvre, restera celle de la vie et du vécu.[Interprétation personnelle ?]
Luc Decaunes a dirigé aux Éditions Seghers la collection « Clefs pour » dans les années 1970.
Il a également participé au numéro spécial de la revue Le Pont de l'Épée, no 52-53 consacré à Montherlant-poète, p. 70-72[4]. Il évoque notamment une expérience originale de montage poétique présenté sur la scène du T.E.P., "Salut aux vivants" dans lequel il a intégré des poèmes de Montherlant, extraits des Olympiques : "Un Ailier est un enfant perdu" et "Les Émotions du Solitaire".
Anthologies
Poésie anonyme, poésie unanime, cent poèmes français précédés de La Communauté poétique (Éditions Subervie - 1961).
La poésie romantique française, de Rousseau à Lautréamont, anthologie précédée de La diction romantique (Seghers - 1973).
La poésie parnassienne, anthologie précédée d'une étude sur le Parnasse contemporain, avec des notices et des annexes (Seghers - 1977).
Les riches heures de la poésie française, les trois cents poèmes les plus célèbres, avec une préface (Seghers - 1979).
Les riches heures de la chanson française, anthologie des refrains et complaintes de la tradition orale, précédée d'une étude sur la chanson folklorique française (Seghers - 1980).
Le poème en prose, anthologie (1842-1945), avec une étude et des notices (Seghers - 1984).