Louise Clare Johnson, née en , est une géographe et universitaire australienne. Spécialisée en géographie du genre, elle s'intéresse aux évolutions urbaines et post-coloniales en Australie. Ses apports théoriques à la géographie du genre, à la géographie post-coloniale et à la construction des villes en Australie sont récompensés par la médaille internationale d'Australie.
Les recherches de Louise Johnson portent sur l'aménagement de l'Australie en tenant compte du genre et du contexte post-colonial[1].
Pendant son doctorat, elle s'intéresse avec une approche féministe aux industries textiles à Geelong[2],[3]. D'après les apports de la géographie féministe, les espaces sont sexués et entourés d'enjeux de pouvoirs qui privilégient les hommes[2]. Elle analyse dans la région les impacts en géographie économique et sociale des évolutions technologiques[2]. Elle montre aussi une mobilisation de la culture et du patrimoine culturel pour favoriser le redéveloppement des villes désindustrialisées[2]. Elle participe à la conceptualisation, à la popularisation des études sur le genre ou incluant les corps, avec plusieurs rétrospectives sur ces concepts et les outils mobilisés[4],[5]. Ses recherches ouvrent des débats sur la conception et l'utilisation de la ville en fonction du genre[2].
Elle étudie ensuite les logements (microgéographie), les centres commerciaux, les zones résidentielles et suburbaines d'Australie, ce qui popularise ce type d'échelle dans les études en géographie[2].
Activités éditoriales et institutionnelles
Louise Johnson est membre de plusieurs comités de revues internationales : Women’s Studies International Forum (1986-1997), Gender, Place and Culture: A Journal of Feminist Geography (1993-2006), New Zealand Geographer (1998-2009), An Online Journal of Critical Geography (depuis 2001) et Canadian Geographer (2002-2004)[2].
↑(en) Elisabeth Buehler et Karin Baechli, « From Migration der Frau aus Berggebieten to Gender and Sustainable Development : Dynamics in the field of gender and geography in Switzerland and in the German-speaking context », Belgeo. Revue belge de géographie, no 3, , p. 275–300 (ISSN1377-2368, DOI10.4000/belgeo.11325, lire en ligne, consulté le )
↑Groupe Genre et classes populaires, « Introduction : le lieu à l’épreuve du genre et des classes populaires », Genre & Histoire, no 17, (ISSN2102-5886, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Jasmina Brankovich, « Book review: Placebound: Australian Feminist Geographies », Journal of Interdisciplinary Gender Studies, (ISSN1325-1848, lire en ligne, consulté le )