Il devient conseiller de Charles VII vers 1453, puis devient familier de Louis XI qui le nomme grand prévôt de l'hôtel du roi. C'est sur ses conseils, alors qu'il commande sous la troupe chargée de la sécurité et du service personnel du roi, que Louis XI nomme des gentilshommes chargés de représenter en province le prévôt des maréchaux[5].
Avec Olivier Le Daim, il sera l'un de ses plus fidèles conseillers et l'un des plus fermes exécutants de la politique royale. Mort vers 1479, il est enterré dans la chapelle du couvent des Cordeliers de Châtellerault.
La relation étroite entre Tristan l'Hermite et Louis XI est employée par l'écrivain Philippe Hériat comme une métaphore dans son roman Les Enfants gâtés (prix Goncourt 1939) : « Emma, debout, s'appuyait à son dossier comme Tristan l'Hermite derrière Louis XI. »[9].
Notes et références
↑ a et bPierre Roger Gaussin, Louis XI, un roi entre deux mondes, éd. Nizet, 1976, p. 132
↑Philippe Contamine, Guerre, État et société à la fin du Moyen Âge, éd. Mouton & Co, 1972, p. 411
↑Bernard Édouard de Mandrot et Charles Samaran, Dépêches des ambassadeurs milanais en France sous Louis XI et François Sforza : 1465, éd. Renouard-Laurens, 1920, p. 240
↑Il est nommé en qualité de Chevalier, Prévôt des Maréchaux de France dans l'extrait du premier compte de Sire Guillaume de La Croix Trésorier des Guerres (01/01/1475) Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne Par Pierre Hyacinthe Morice page 298
↑Hubert Lafont et Philippe Meyer, Le nouvel ordre gendarmique, éd. du Seuil, 1980, p. 195