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Louis Roger

Paul Sieffert, Portrait de Louis Roger, 1899,
localisation inconnue, œuvre non sourcée.

Naissance	26 août 1874 10e arrondissement de Paris
Décès	12 juin 1953 (à 78 ans) 6e arrondissement de Paris
Nationalité	française
Activité	Peintre
Formation	École régionale des beaux-arts de Rennes[1] Beaux-Arts de Paris
Maître	Benjamin Constant, Jean-Paul Laurens
Élève	Ginés Parra[2]
Distinction	Prix de Rome en peinture (1899)
Archives conservées par	Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9455-9458, 4s, 1932-1933)[3]

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Louis Roger né le 26 août 1874 à Paris et mort le 12 juin 1953 dans cette même ville, est un peintre français.

Louis Roger est né le 26 août 1874 à Paris^[4], sa mère est couturière et son père ouvrier naval à Saint-Nazaire^[5]. Il étudie dans l'atelier de Félix Lafond à l'École régionale des beaux-arts de Rennes en 1887-1888, puis dans les ateliers de Benjamin Constant à l'académie Julian et de Jean-Paul Laurens aux Beaux-Arts de Paris^[5],[2].

Il obtient une médaille de 3^e classe en 1898 et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900^[6]. Il obtient le prix de Rome de peinture en 1899 pour Hercule entre le Vice et la Vertu^[2]. En 1903, il obtient une médaille de 2^e classe^[6]. Il expose au Salon de la Société des artistes français, dont il devient sociétaire à partir de 1905^[6]. Il remporte en 1907 le prix Rosa Bonheur (fondation Anna Klumpke)^[6].

Louis Roger décore plusieurs bâtiments officiels. Il participe entre 1912 et 1914 à la création de deux panneaux décoratif du grand escalier d'honneur de l'hôtel de ville de Rennes : Au pays légendaire d'Armor et Rennes centre intellectuel de la Bretagne^[7] et en 1923 pour la salle des mariages : Famille, Fiançailles, Patrie^[8],[5].

Il est le père du peintre, dessinateur, graveur, illustrateur et cinéaste Louis Roger (1928-2018).

Louis Roger meurt le 12 juin 1953 à Paris^[4].

Le musée Sinu à Bucarest conserve de lui l’Effort et Jeune femme à sa toilette, et le musée des Beaux-Arts de Nice, Jeune vénitienne^[6]. Il réalise en 1912 le portrait de Charles Brunellière, une huile sur toile conservée à Nantes au château des ducs de Bretagne^[9]. À Paris, le musée d'Orsay conserve de lui depuis 1981, Portrait de jeune homme^[10] représentant son fils cadet architecte.

• Œuvres de Louis Roger
• 
  Prométhée enchaîné, 1897, Narbonne, musée d'Art et d'Histoire.
• 
  Hercule entre le Vice et la Vertu, 1899, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
• 
  Histoire !, 1902, musée des Beaux-Arts de Rennes
• 
  Au pays légendaire d'Armor, 1913, Rennes, Musée de Bretagne
• 
  Rennes centre intellectuel de la Bretagne, 1913, Rennes, Musée de Bretagne
• 
  Famille Fiançailles Patrie, Musée de Bretagne

• Emmanuel Bénézit, « Roger (Louis) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 3, Paris, Gründ, 1924, 1160 p. (lire en ligne), p. 646.
• Bénézit, 1999.
• Rennes 1922 : La ville et ses artistes de la Belle Époque aux Années folles (préf. Nathalie Appéré et Jean-Roch Bouiller), Rennes, Musée des Beaux-Arts de Rennes, 2021, 351 p. (ISBN 978-94-6161-725-5, BNF 46976480).

• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • Artists of the World Online
  • Bénézit
  • Musée d'Orsay
  • MutualArt
  • RKDartists
  • Union List of Artist Names
• Ressource relative à la vie publique :
  • base Léonore
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
  • Portugal
• « Louis-Francois Roger », sur photo.rmn.fr.

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