Après des études à Quimper, puis Paris, il entre le à l'école de Saint-Cyr. À sa sortie il est envoyé en Cochinchine. Il fut directeur de l'Intérieur[1] et le créateur du réseau routier de la Cochinchine.
Le 12 octobre 1887, sur instruction d'Edouard Barbey, ministre de la Marine et des Colonies, le gouverneur Nouët promulgue par un arrêté, le décret du 18 juillet 1887 instituant l'indigénat en Nouvelle Calédonie sous le même modèle que celui de la Cochinchine ; ce décret pris par Jules Grevy, président de la République, sur proposition dudit ministre a pour but d'affirmer l'autorité du gouvernement, de valider les dispositions déjà prises localement pour ainsi continuer à contrôler la population Kanak[2]. L'introduction de l'indigénat en Nouvelle Calédonie, s'inscrit dans la politique du gouvernement d'étendre ce régime à toutes les colonies récentes (Algérie 1875, Cochinchine 1881, Nouvelle Calédonie, AOF, AEF 1887, Annam, Tonkin 1897). Ce régime durera jusqu'en 1946.
Chevalier de la Légion d'honneur le [3], il est promu Officier de la Légion d'honneur par décret du , sur le rapport du ministre du Commerce et des Colonies [4] . Autorisé à accepter et à porter la décoration de chevalier de l'ordre royal du Cambodge ()[4].