Il est député à la Chambre de 1949 à 1977, devient ministre de la Santé publique dans le gouvernement Eyskens - Merlot (1968-1971), chargé en principe d'appliquer les accords entre les socialistes flamands et wallons appelés accords de Klemskerke-Verviers (1967).
En 1968, il voit dans la création du Rassemblement wallon que fondent plusieurs socialistes une manière de déforcer la gauche et, contrairement à Fernand Massart, autre homme politique namurois, il se dit socialiste avant d'être wallon.
Il est ministre de la Prévoyance sociale dans le Gouvernement Eyskens-Cools (1972-1973). Il devient ensuite vice-président de la Chambre.
Aux élections communales de 1976, après les fusions des communes, il remporte un grand succès électoral avec un score personnel de plus de 15.000 voix de préférence et devient le premier bourgmestre du grand Namur. En 1982, il cède l'écharpe maïorale à Jean-Louis Close.
Louis Namèche est le père de « NAMUR CAPITALE ». C'est en effet sous l'impulsion de Louis Namêche qu'en 1978, les bourgmestres et Premiers échevins de Liège, Namur, Charleroi et Mons devaient se réunir, pour finalement décider de centraliser à Namur le pouvoir législatif et exécutif de la Région wallonne. Une décision dont on mesure sans peine l'importance pour la ville.
Lorsqu'en 1982, Louis Namêche quitte le fauteuil du bourgmestre, il ne se retire pas pour autant dans une retraite dorée. Jusqu'au bout, il restera le chef du groupe PS au conseil communal.
Outre ses mandats politiques, Louis Namêche était également présent dans une série de sociétés et d'associations: il présidait les comités de direction de l'Inasep, de l'Ideg et de l'Inatel, il était aussi administrateur de l'asbl Festival de Namur, de la société Meuse et Sambre, ou encore de la société « La Joie du Foyer ».
Notes et références
La piscine communale de Molenbeek Saint Jean a Bruxelles porte le nom de Louis Namèche
Liens externes
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :