Né rue de Tournon, Louis Morin est le fils de Joseph Morin, propriétaire, et de Marie Gervaise Olympe Muray, qui le souhaitaient notaire[1].
Sa première contribution illustrée remonte à 1880, pour La Caricature[1].
En 1892, il organise en soirée au musée Grévin des spectacles d'ombres sur des thèmes variés, accompagnés par une musique de Gaston Paulin[2]. Au Chat Noir il réalise pour le théâtre d'ombres, les dessins du Carnaval de Venise de Maurice Vaucaire.
De à , il coordonne et illustre la Revue des quat' saisons pour l'éditeur Paul Ollendorff, produisant plus de 400 illustrations[3]. À partir de , il contribue aux publications de l'éditeur et relieur Charles Meunier[4].
Il est le fondateur de la Société des dessinateurs humoristes en 1904 et réalise, en plus de son travail d'illustrateur, la peinture murale de la coupole du magasin du Printemps — détruite dans un incendie[1] — des figures pour le spectacle du théâtre d'ombres du cabaret Le Chat noir et participe à L'Assiette au beurre et au Le Figaro illustré, entre autres.
Il a vécu quelques années à Varennes-Jarcy, où il est recensé en 1906 et 1911. Il illustre ses livres : Le Cabaret du Puits-sans-vin, Les Amours de Gilles, L'Enfant Prodigue.
Il est également peintre de scènes de Montmartre, Venise, dans le style des mascarades de Willette, et réalise des peintures décoratives pour la villa de Jean Coquelin à Rueil-Malmaison. Il avait son atelier parisien rue Lepic.