Il considère que les articles de la Revue d'histoire de la Société historique Nicolas-Denys ont été une source d'inspiration en lui faisant découvrir le développement économique et social de sa région natale[4]. Il écrit plusieurs articles dans la même revue[2]. L'action de ses récits, de ses nouvelles et de ses romans se situe toujours dans la Péninsule acadienne[3] et il utilise sa connaissance des archives pour décrire l'histoire de cette région[1]. Ses cinq premiers romans, publiés aux Éditions d'Acadie, ont pour théâtre les îles de Lamèque et Miscou[4]. Il est le premier lauréat du Prix France-Acadie en 1979 pour Adieu P'tit Shippagan[5]. Ce roman, ainsi que Tourbes jersiaises (1980) et Un cortège d'anguilles (1985), se basent sur l'histoire des pêches[3].
De 1996 à 2003, il écrit les romans La Tracadienne, Le Desservant de Charnissey et La Maîtresse d'école, avec pour sujet la vie dans la région de Tracadie-Sheila au début du XXe siècle ; c'est la première trilogie acadienne[6]. Elle ressort sous forme de coffret en 2003, avec pour titre À la recherche de la gâgne[2]. Il obtient en 2001 le Prix l'Acadie entre les lignes, de Radio-Canada, pour Le desservant de Charnissey[2] et il est récipiendaire du Prix Champlain en 2004 pour La Maîtresse d'école[2]. Selon le dramaturge Jules Boudreau, cette trilogie constitue « le premier véritable grand roman acadien » publié dans la région. Il considère que c'est une « œuvre impressionnante, basée sur une recherche approfondie et méticuleuse, qui fait revivre toute une époque à travers des personnages d’une présence et d’une vérité extraordinaires » et décrit Louis Haché comme un « véritable écrivain maîtrisant la langue » et sachant « en utiliser les ressources »[7].
Louis Haché est même le premier auteur acadien de littérature populaire et ses textes sont facilement accessibles malgré son style classique d'écriture[3]. Son sens du récit se remarque le plus dans sa trilogie[3].
Il obtient le prix Plume d'Or en 2008[4].
Louis Haché, Le Guetteur : récits, Moncton, Éditions d'Acadie, , 129 p. (ISBN2-7600-0177-6)
Corinne Gallant et Louis Haché, Sources communes : les familles Haché Gallant, C. Gallant, , 95 p.
Louis Haché et Irène Barthe, Saint-Isidore : paroisse du père Gagnon, S.l., s.n., , 296 p. (ISBN0-9698711-0-4)
Louis Haché, Le desservant de Charnissey : roman, Lévis, Les Éditions de la Francophonie, , 426 p. (ISBN2-9807136-4-3)
Louis Haché, La maîtresse d'école : roman historique, Lévis, Les Éditions de la Francophonie, , 449 p. (ISBN2-923016-39-4)
Louis Haché, La Tracadienne : roman, Lévis, Les Éditions de la Francophonie, (1re éd. 1996), 321 p. (ISBN2-923016-42-4)
Louis Haché, Le grand môme, Lévis, Moncton, Les Éditions de la Francophonie, , 118 p. (ISBN2-89627-046-9)
(fr + en) Louis Haché, Charmante Miscou Island : huit récits en français, three stories in English, Lévis, Moncton, Éditions de la Francophonie, , 111 p. (ISBN2-89627-031-0)
Louis Haché, De Tracadie à Tiley Road : essai historique, Lévis, Éditions de la Francophonie, , 193 p. (ISBN978-2-89627-185-6)
Louis Haché, Le dernier gérant des Robin : roman historique, Lévis, Éditions de la Francophonie, , 185 p. (ISBN978-2-89627-274-7)
Cynthia Bérubé, « Le desservant de Charnissey: Haché propose la suite de La Tracadienne », L'Aviron, (lire en ligne)
Raoul Boudreau et Marguerite Maillet, « Aspects historique de l'art en Acadie », dans Jean Daigle (dir.), L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, (ISBN2921166062), p. 707-750
James De Finney, « Une autre Acadie », Liaison, no 129, , p. 58-61 (lire en ligne)