En 1801, il cherche à réconcilier Moreau et Pichegru pour leur faire embrasser la cause royaliste. Arrêté sur dénonciation à Paris en , il s'évade le mais est repris neuf jours plus tard. On le relâche en , après lui avoir fait promettre de travailler pour le gouvernement français. Il rédige des rapports insignifiants mais imprime secrètement les proclamations de Louis XVIII pour les envoyer à Paris. Fouché ordonne son arrestation. Il se réfugie à Londres. Une machination montée par Fouché lui fait croire qu'un comité royaliste regroupe de hauts personnages à Paris. Il entre en conflit avec Joseph de Puisaye, qui ne croit pas à l'existence de ce comité. Il est expulsé à Jersey, où il reste jusqu'à la Restauration.
Sous la Restauration
Après l'avènement de Louis XVIII, on découvre qu'il a été manipulé par la police impériale. Un procès démontre sa naïveté, il obtient une indemnité pour services rendus. Mais devenu neurasthénique, il se suicide par défenestration dans sa maison de Neuchâtel.
Il a laissé des Mémoires, publiés à Paris en 1829 (4 volumes in-8[2]).