À l'âge de 14 ans, il monte son premier groupe, The Dreams. Il est organiste. Fortement marqué par le rock psychédélique des années 1970, le groupe s'oriente vers la pop et s'appelle désormais Mal de Cap. Il y joue la basse. Les premiers concerts s'enchaînent dans les petits clubs parisiens (Gibus, Erotika...). Puis viens la période punk-glam-rock avec le groupe IKA et ses trois cents concerts à travers la France. Louis-Ronan Choisy devient bassiste-chanteur. Un LP 7 titres, IKA (Sub Continental), est distribué à Paris en 1997 chez quelques disquaires.
À l'âge de 22 ans, alors que le groupe IKA se sépare, il découvre Leonard Cohen et lit Céline ; il décide de changer sa façon de chanter : sa voix devient grave, son écriture plus profonde. Son premier album, D'apparence en apparence (Columbia-SonyBMG), réalisé par Dorian Chaillou (producteur de son ancien groupe IKA), sort en 2003. Il se présente alors par le simple prénom Louis.
Après quelques premières parties (Dani, Tom McRae, etc.) et festivals (Nancy Jazz Pulsations, Francofolies, etc.), il écrit son deuxième album en discothèque et s'entoure d'Alexandre Azaria, connu entre autres pour ses musiques de films. La Nuit m'attend (Columbia-SonyBMG) sort en 2006. Le son est très pop et très « anglais ».
Expérimentant les sonorités électroniques pendant ses concerts, il demande à Yann Cortella, artiste-producteur français, de travailler sur son prochain album dans cette nouvelle voie. Les Enfants du siècle (Neogene Music-EMI) parait en . C'est un disque new wave.
En 2010, il est à l'affiche du film Le Refuge, de François Ozon, avec Isabelle Carré[2], avec qui il enregistre la chanson titre. Il interprète Paul, un jeune homme fragile et désaxé. Il compose également la bande originale du film. La même année, il sort son quatrième album, Rivière de plumes (Bonsaï Music/Karamazov production-Harmonia Mundi), réalisé par le guitariste et arrangeur Frédéric Fuchs et par lui-même. C'est un album pop-folk.
Il collabore également pour la première fois avec le groupe français Nouvelle Vague et reprend, avec Helena Noguerra, la chanson L’Aventurier d’Indochine sur l’album Couleurs sur Paris (Barclay-Universal). On le voit une nouvelle fois en tant qu’acteur dans le premier long-métrage de Mikhaël Hers, Memory Lane. Un autre projet voit le jour en fin d’année, Le Vague au corps, une vidéo-installation réalisée par l’artiste contemporain Stéphane Querrec. C’est une performance de chants improvisés autour des textes de Virginia Woolf, sur un principe de non-pensée et de réactions pures.
Un album purement instrumental et expérimental, Les corps fantômes, succède à l’électrique et urbain Crocodile[3] en 2020.
Son dernier enregistrement, sorti en 2024, est la musique originale du film Grotte Cosquer, Homo sapiens et la mer[4] de Vincent Pérazio. Les sonorités y sont aquatiques et mélangent écriture orchestrale et sound design.
Discographie
2003 : D'apparence en apparence (Columbia-SonyBMG)