Son père, imprimeur au Havre, avait fait des études de droit et était devenu avocat en 1763, orientant la famille sur la voie classique de l'anoblissement. Louis-Joseph Faure suit cette voie et fait ses études de droit d'abord à l'université de Caen, puis à Paris, et est reçu avocat à Paris en 1780. Il s'installe dans la capitale et y gagne une certaine notoriété.
Comme son père, il s'engage dans la politique au début de la Révolution. Très rapidement, il devient commissaire du district parisien des Mathurins, puis commissaire de la commune de Paris pour les subsistances, le , puis pour l'acquisition des biens ecclésiastiques, le . Il devient ensuite commissaire national provisoire auprès du tribunal civil du troisième arrondissement de Paris, le , puis substitut de l'accusateur public auprès du tribunal criminel du troisième arrondissement de Paris () et commissaire national auprès du tribunal civil du premier arrondissement de Paris, le . Le , il est nommé accusateur public auprès du Tribunal révolutionnaire, mais préfère renoncer à cette fonction ; il sera remplacé par Fouquier-Tinville. Il est arrêté le (son père, député à la Convention, le sera le ) et est libéré peu après la chute de Robespierre, le . Dès le lendemain, il est réintégré dans ses fonctions, et devient président du tribunal de la Seine, le .
Il épouse en 1787 Marie Françoise Danjan, qui donne naissance en 1793 à un fils, Louis François Joseph Faure[1].
Armoiries
Figure
Blasonnement
Armes des Faure :
de sable à la salamandre d'argent posée sur des flammes de gueules, la tête contournée ; à la champagne de gueules
Notes et références
↑Vte Albert Révérend, Armorial du Premier Empire, 1894-1897
Annexes
Source
E. Létang, « 54. FAURE (Louis-Joseph) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 13, Paris, [détail des éditions] , col. 755-6, article « Faure ».