En 1834, il reçoit une médaille d'or à l'exposition municipale des beaux-arts de Rouen et, en 1839, une grande médaille d'argent au Salon de Paris.
Il est nommé directeur de la gravure à l’Imprimerie nationale. Il achète en 1855 l'imprimerie Monton aux Andelys. Il se retire à Rouen vers 1863 et meurt à Hyères où il était allé passer l'hiver[4].
Cet habile graveur, qui a aussi gravé avec talent plusieurs planches sur cuivre, est également l’auteur de plusieurs mémoires.
Le nom de Louis-Henri Brévière a été donné à une place de sa ville natale. Son buste[5] inauguré en 1873[6], fut fondu pendant la Seconde Guerre mondiale, et a été remplacé en 1991 par un buste dû à Roger Bésus.
Œuvres
De la xylographie, ou gravure sur bois, Rouen, Nicétas Périaux, 1833, in-8°.
Discours de réception à l’Académie de Rouen, Rouen, Mémoires de l’Académie de Rouen, 1833.
Notes sur les porcelaines imprimées de différentes grandeurs, au moyen d’une seule planche, par le procédé de feu Gonord, peintre et graveur à Paris, et offertes à l’Académie, Rouen, Nicétas Périaux, 1833, p. 99-111.
↑« Inauguration du monument de Henri Brévière », Journal de Rouen, 6 octobre 1873, p. 2
Voir aussi
Bibliographie
Alfred Baudry, Rapport sur les travaux de Henri Brévière, dessinateur et graveur, Rouen, Henry Boissel, 1869.
Jules Adeline, L.-H. Brévière, dessinateur et graveur, rénovateur de la gravure sur bois en France, 1797-1869 ; notes sur la vie et les œuvres d'un artiste normand, Rouen, E. Augé, 1876.