La loi du relative à la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales, dite loi Huriet ou loi Huriet-Sérusclat, est une loi française qui vise à réglementer certains aspects relatifs à la bioéthique. Promulguée sous le gouvernement Rocard (PS) six mois après les législatives de juin, cette loi est la première à fixer un cadre légal aux essais cliniques en France.
La première loi de bioéthique en matière de recherche
Elle est abrogée par la loi n° 2012-300 du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine, dite "loi Jardé", du nom de son rapporteur Olivier Jardé.[1]
Contexte européen
En Europe, l'application de bonnes pratiques cliniques dans la conduite d'essais cliniques de médicaments à usage humain est définie par la directive 2001/20/CE du 4 avril 2001[2].
Cette directive a été consolidée par le règlement (CE) No 1901/2006 du 12 décembre 2006 et par le règlement (CE) No 596/2009 du 18 juin 2009.
Daniel Defert, « La loi Huriet et le point de vue des malades » in Consentement éclairé et recherche clinique, A. Fagot-Largeault, J.-P. Ghanassia, F. Lemaire, Paris, Flammarion, 1994, p. 22-25.
Alexandre Cohen, La recherche médicale de défense, Éd. L'Harmattan, Coll. Droit de la bioéthique, 2023 (ISBN9782140331244)
Notes et références
↑Alexandre Cohen, La recherche médicale de défense, L'Harmattan,
↑Directive 2001/20/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 avril 2001 concernant le rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres relatives à l'application de bonnes pratiques cliniques dans la conduite d'essais cliniques de médicaments à usage humain, vol. OJ L, (lire en ligne)