Conseiller municipal, représentant puis bourgmestre
Après avoir été vice-président de l'Organisation de jeunesse « Liberté et démocratie » (JOVD), mouvement jeune du Parti populaire pour la démocratie et la liberté (VVD), dont il est membre depuis 1969, entre 1973 et 1974, il est élu cette même année au conseil municipal de Nimègue, où il siège quatre ans.
En 1977, il devient représentant à la Seconde Chambre des États Généraux, où il est notamment trésorier du groupe VVD et président de la commission parlementaire de la Santé et de la Culture entre 1982 et 1986. Il est désigné cette même année deuxième vice-président des représentants libéraux, puis premier vice-président deux ans plus tard, en 1988.
Il quitte la Seconde Chambre le , huit jours après avoir été nommé bourgmestre de Zwolle.
Commissaire de la Reine, puis ministre
Il renonce à ce poste le , du fait de sa désignation au poste de commissaire de la Reine dans la province de Frise. Le , Loek Hermans entre au gouvernement comme ministre de l'Éducation, de la Culture et de la Science dans la seconde coalition violette de Wim Kok. Il s'illustre notamment par une loi qui indexe les frais de scolarité sur le coût de la vie, et le renforcement de l'indépendance des services d'inspection de l'Éducation.
Chargé de l'intérim de son département ministériel à compter de la démission du cabinet, le , il est réélu député aux élections du 15 mai, mais doit attendre le 22 juillet pour quitter le gouvernement. Il démissionne de la chambre trois jours plus tard, et se place en retrait de la vie politique.
Sénateur
Il est élu à la Première Chambre des États généraux lors des élections du , et prend ses fonctions le 12 juin suivant. Il est porté, sept jours plus tard, à la présidence de la commission sénatoriale de l'Intérieur. Réélu en 2011 et 2015, il est président du groupe du VVD jusqu'au de la même année, démissionnant à la suite d'un scandale de corruption.