Elle est la fille de Stefan Miština[1], haut fonctionnaire (chargé de la confiscation des biens juifs) du régime pro-fasciste de Jozef Tiso puis du régime communiste (chargé de la répression des dissidents), et à l'origine des « voyages d'étude » et autres avantages de la carrière de son gendre le futur président Vaclav Klaus[2].
Durant la présidence de son époux, de 2003 à 2013, Livia Klausová met officiellement sa carrière entre parenthèses, dans le dessein de se consacrer à la charge officieuse mais protocolaire de Première dame. Parallèlement, elle accumule plusieurs participations dans des entreprises privatisées par son époux, par exemple dans les cristalleries Preciosa[réf. nécessaire].
Son époux ayant quitté le château de Prague le , l'ex-Première dame est nommée, le 31 juillet suivant, ambassadrice de la République tchèque en Slovaquie par le gouvernement de l'économiste Jiří Rusnok. L'annonce n'est rendue publique que quelques jours plus tard ; selon bien des journalistes et experts, cette nomination serait une récompense du soutien offert par l'épouse de l'ancien chef de l'État au président Miloš Zeman, lorsque celui-ci n'était encore que candidat à l'élection présidentielle de janvier 2013[3] et un retour d'ascenseur pour la bienveillance de Klaus lors de l'épisode du « contrat d'opposition »[Quoi ?][réf. nécessaire].
Notes et références
↑(cs) « Otec Livie Klausovo ... », sur www.ihned.cz (site des Hospodarsky Noviny), (consulté le )