La Généralité d'Auch est la circonscription des intendants de Gascogne, leur siège est Auch.
Historique
1716 : création de la généralité d'Auch et de Pau en avril,
1767 : la généralité de Pau est réunie à celle de Bayonne,
1774 : la généralité de Bayonne est rattachée à celle d'Auch,
1784 : la généralité de Bayonne est de nouveau réunie à celle de Pau.
Les intendants de police, justice et finances sont créés en 1635 par un édit de Louis XIII, à la demande de Richelieu pour mieux contrôler l'administration locale.
Liste des intendants de la généralité d'Auch
Liste chronologique des Intendants de justice, police et finances de la généralité d'Auch
Date
Nom
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Gaspard-François Le Gendre de Lormoy (-) seigneur de Lormoy Conseiller au Châtelet par provisions du , reçu le 30 suivant ; Conseiller au parlement de Paris, reçu le . Maître des Requêtes, reçu le ; maître ds Requêtes honoraire le . Intendant de Montauban, le , intendant d'Auch et de Béarn, , intendant à Toursdu à
1719 -
Charles-Nicolas Leclerc de Lesseville[1],[2],[3] (-) seigneur puis comte de Charbonnières, baron d’Authon (Beauce), seigneur du Grand-Bouchet, Les Buis, Saint-Leu, Saint-Prix, Rubelles et autres lieux conseiller du Roi au parlement de Paris le , conseiller en ses Conseils, maître des requêtes ordinaire en son hôtel le , intendant à Limoges (1716-1718), puis intendant à Tours (1731-1743), président honoraire du parlement de Paris
Jean-Nicolas Mégret de Sérilly (-) comte de Chapelaine, seigneur de Sommessous, Auximont et Vassimont avocat du roi au Châtelet, avocat général à la Cour des Aides de Paris en 1726, maître des requêtes ordinaire de l'hôtel du Roi en 1732, conseiller d'honneur à la Cour des Aides de Paris, intendant de Navarre et de Béarn en 1739 et d'Auch en 1740, puis intendant de Franche-Comté (1744-1750) et intendant d'Alsace en 1750
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Gaspard-Henri Caze de la Bove
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Étienne-Jean-François-Marie d'Aligre de Boislandry (-) avocat du roi au Châtelet, le , conseiller au parlement de Paris le , maître des requêtes le , président du Grand Conseil le , intendant d'uch en janvier 1749 puis de Pau, ensuite intendant de Picardie (1751-1754), maître des requêtes honoraire
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Antoine Mégret d'Étigny ( -) frère cadet de Jean-Nicolas Mégret de Sérilly En 1765, il soutient les remontrances du parlement de Navarre au roi. Il est disgracié en 1765 et reçoit l'ordre impératif de quitter Pau pour Paris sous 24 heures le . Le le roi nomme deux commissaires départis extraordinaires pour le remplacé qui vont le remplacer à Auch et Pau jusqu'en : - Guillaume-Joseph Dupleix de Bacquencourt à Auch, - Claude Henry Feydeau de Marville à Pau, Mégret d'Étigny passe son exil sur ses terres de Bourgogne. Il revient malade à Auch en où il meurt
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Étienne-Louis Journet (-) baron de Beauche, seigneur de Chevannes et Saint- Georges avocat au parlement, maître des requêtes. Disgracié, peut-être à la suite d'une maladie épizootique dont il n'avait pas su arrêter la propagation
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Gabriel Isaac Douet de La Boullaye Il est Intendant général des mines, minières et substances terrestres de 1782 jusqu'au
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Charles-Bonaventure-François-Xavier Gravier de Vergennes (1751- ) marquis de Vergennes, neveu de Charles Gravier de Vergennes Il est guillotiné le 6 thermidor an II ()
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Pierre-Charles Fournier de La Chapelle (Paroisse Sainte-Anne de Limonade, Saint-Domingue, -Paris, )[4],[5] Marquis de La Chapelle, fils de Charles Fournier de la Chapelle, seigneur de Laval, de Roisette, d'Argilliers, commissaire de la Maison du roi en 1790, maître des requêtes en 1771[6]. Membre du conseil privé du Roi en 1767 et commissaire de sa Maison, maître des Requêtes. Marié le avec Alix-Élisabeth-Louise-Rose-Gabrielle de Cheylus (1757-1800), nièce de Joseph-Dominique de Cheylus, évêque de Bayeux, dont il a eu deux filles, en 1787 et 1789. Très endetté, il a quitté le domicile conjugal en 1789. Il est réputé être parti à Saint-Domingue le pour remettre de l'ordre dans ses affaires et où il possède une sucrerie à Limonade. Un fils, Louis-Aymé, est né le , mais qui est déclaré sur son acte de baptême fils de Louis François de Perrochel, un ami de son mari et vivant avec son épouse[7]. Il est supposé mort à Saint-Domingue au cours de la révolte des esclaves, en 1792. Robespierre[8] fait surveiller la «femme La Chapelle » ou la « veuve Fournier », maîtresse de Louis François de Perrochel, ami de son mari qui est supposé mort à Saint-Domingue, dont les espions lui ont appris qu'il est en France en 1793. Il est réputé avoir participé à la journée du 10 août 1792 pour la défense de la famille royale. Il est guillotiné place de la Bastille le . Alix Élisabeth de Cheylus a divorcé de son mari le 11 brumaire an 3 () et s'est remariée le avec Louis François de Perrochel.
1786 -
Claude-François Bertrand de Boucheporn (- ) avocat au parlement de Metz en 1761 et avocat général en 1768, conseiller d'honneur au parlement de Metz, maître des requêtes en 1772,intendant de l'île de Corse ( - 1785), puis intendant à Pau et Bayonne (-1787). Condamné à mort comme «aristocrate et ennemi de la chose publique, [qui] avait entretenu des intelligences et des correspondances coupables avec les émigrés et d’autres ennemis de la patrie», par le Tribunal criminel révolutionnaire de Toulouse, il est guillotiné le 2 ventôse an II (), à Toulouse
Notes et références
↑Maurice Bordes, « La lettre de commission de l'Intendant Leclerc de Lesseville », Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, 1er trimestre 1969, 70e année, p. 68-76 (lire en ligne)
↑Comte de Pomyers, « À propos de l'Intendant Leclerc de Lesseville », Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, 3e trimestre 1969, 70e année, p. 429 (lire en ligne)
↑Martine Bennini, « Mémoire, implantation et stratégies familiales: les Leclerc de Lesseville (XVIe – XVIIIe siècles) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 54, no 3, , p. 7-39
↑Xavier de Bellevüe, « Pierre Charles de Fournier de la Chapelle, dit marquis de la Chapelle, seigneur de Laval, de Roisette, d'Argilliers, membre du conseil privé du roi, et commissaire de sa Maison, maître des requêtes, intendant de la généralité d'Auch », dans Généalogie de la maison Fournier, actuellement représentée par les Fournier de Bellevüe, Rennes, imprimerie brevetée Francis Simon, (lire en ligne), p. 204-207
↑Louis Aurenche, « Généalogie historique de la maison de Cheylus », Bulletin du Comité de l'art chrétien (Diocèse de Nîmes), t. VIII, , p. 406-410 (lire en ligne)
↑Nicolas Viton de Saint-Allais, « Maîtres des requêtes », dans La France législative, ministérielle, judiciaire, et administrative, sous les quatre dynasties, t. 2, Paris, imprimerie de P. Didot l'aîné, (lire en ligne), p. 93
↑Mémoire pour Louys-Aymé Fournier de Lachapelle, mineur, agissant avec l'assistance de M.e Jean-Baptiste Teste, avocat, son tuteur spécial ; Contre Les sieurs et dames Leplay, le sieur Pierre-Charles Fournier de Lachapelle, et le sieur Louis-François de Perrochel, Nîmes, 1809 (lire en ligne)
Nicolas Viton de Saint-Allais, « Intendance de la généralité d'Auch », dans La France législative, ministérielle, judiciaire, et administrative, sous les quatre dynasties, t. 2, Paris, imprimerie de P. Didot l'aîné, (lire en ligne), p. 142-144
Lalanne, Dictionnaire historique de la France, Volume 1, p. 137, 1877 Texte