Il prend sa retraite à l'âge de 49 ans afin de devenir huissier[3]. Il s'adonne alors en parallèle à donner des cours de piano et à composer notamment des valses, polkas et mazurkas, dont les manuscrits sont retrouvés[3],[4].
Il meurt le à Cayenne et est inhumé au cimetière de l'avenue d'Estrée[4].
Œuvre
Son œuvre, composée d'au moins 250 pièces musicales[5],[4], est essentiellement dédiée au piano[2].
Elle a été redécouverte en septembre 2020 aux Archives territoriales de Guyane dans les archives privées d'un autre compositeur guyanais de vingt ans son cadet : Maximilien Saba[2].
Grâce aux partitions faisant partie du fonds Saba, et en collaboration avec le conservatoire de musique danse et théâtre de Guyane et l'université de Guyane[6], la musique du compositeur oublié Lionel Sugat pourra faire l'objet de recherches par les musicologues et replacer son œuvre dans le cadre de l'histoire de la musique guyanaise[2]. Des conférences destinées au public ont été organisées pour faire connaître ce musicien[4],[6],[7],[8].