Parlant couramment l’arabe dialectalalgérien, elle poursuit des études de langues en anglais, arabe littéraire et russe[3], mais renonce à devenir reporter après le décès de sa mère[4]. Elle dirige alors une société d'import-export dans le textile, mais veut se sentir d'« utilité publique »[5].
Habituée des plateaux de télévision, Linda Kebbab y défend régulièrement les forces de l'ordre[9]. En 2020, Valeurs actuelles la qualifie de « figure incontournable de l'univers médiatique »[7], même si elle estime que « les policiers qui s’expriment subissent des pressions »[10].
En 2020, elle publie son autobiographie, dans laquelle elle aborde notamment le mouvement des Gilets jaunes, qui a fait plus de 27 000 blessés dont 1 944 dans les rangs de la police[12],[13].
Prix
En 2021, Linda Kebbab est lauréate de la catégorie Coup de cœur du prix de la Femme d'influence de Patricia Chapelotte[14].
Son livre Gardienne de la paix et de la révolte, éditions Stock, a reçu le prix du meilleur ouvrage sur le monde du travail [15].
Affaires judiciaires
À la suite de ses interventions médiatiques, Linda Kebbab est régulièrement menacée et prise à partie sur les réseaux sociaux.
En 2018, l'un de ses cyberharceleurs est condamné à 4 mois de prison ferme et 1 000 euros de dommages-intérêts[16].
↑Guillaume Poingt, « "Arabe de service" : Taha Bouhafs reconnu coupable d'injures raciales envers Linda Kebbab », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
↑Guillaume Poingt, « "Arabe de service" : Taha Bouhafs reconnu coupable d'injures raciales envers Linda Kebbab », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).