Angulo Cortés s'oriente vers l'éducation artistique dès le début de ses études secondaires. En tant que professeure de Studio Arts et artiste praticienne, Angulo Cortés a recherché et réfléchi pendant plus de 20 ans sur l'expérience des afro-descendants, ainsi que sur l'inexistence de débats à propos des images et des stéréotypes qui se sont construits autour de l'identité afro-descendante[3].
Carrière
Liliana Angulo Cortés a exercé son travail d'artiste plasticienne en parallèle de celui d'enseignante et de défenseuse de la mémoire et de l'art de la communauté afro-colombienne[4]. De 2004 à 2007, elle a enseigné à l'Université nationale de Colombie et à l'université Jorge Tadeo Lozano de Bogotá. Elle fut également consultante en arts visuels et plastiques pour de multiples fondations culturelles. En 2014, elle fut secrétaire à la culture, aux loisirs et aux sports de la ville de Bogotá[5]. En 2015, elle crée le collectif d'artistes afro-colombiens du nom d'Agua Turbia[6]. À présent[Quand ?], Liliana Angulo Cortés occupe le poste de directrice adjointe des arts au sein de l'Institut régional des arts de Bogotá[7]. Elle est à l'origine de plusieurs projets de conservation, et a donné de multiples conférences dans des institutions artistiques nationales et internationales[8],[9],[10].
Travail artistique
Angulo Cortés a passé beaucoup de temps à chercher des éléments à propos de la résistance, du dédommagement et de la présence de la population afro-descendante en Colombie, dans le but de rendre compte des dynamiques de pouvoir autour de l'image, du territoire, des origines ethniques et du corps des femmes noires[2]. Elle a ainsi conçu une réflexion systématique sur les tensions découlant de l'intersection du genre et des origines ethniques dans la société colombienne[11].
Les relations aux autres sont également envisagées par Liliana Angulo Cortés comme comme un exercice collectif, créant un espace de pouvoir performatif auquel sont liées les notions de prise de soin de soi et de la communauté. L'expérience collective est envisagée comme un travail de réécriture de la mémoire[12].
Expositions
Expositions personnelles
2000 : Un negro es un negro. Exposition photographique Exposición fotográfica. Instituto municipal para el arte y la cultura. IMAC, Durango, Mexique[13].