Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Ligue nationale démocratique était la plus importante formation non-communiste au sein de la résistance grecque. Concentrée surtout en Épire, son idéologie était proche du vénizélisme et donc de tendance républicaine. À partir de 1943, la Ligue entre en conflit avec son principal rival, le Front de libération nationale (EAM), lui-même lié au Parti communiste grec. Après la guerre et la restauration du roi Georges II, leur opposition débouche sur une guerre civile qui contribue à l'affaiblissement de la Grèce.