Le « chemin de fer de Hyères à la ligne de Toulon à Nice » fait partie d'un ensemble de lignes concédées à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) par une convention entre le ministre secrétaire d'État au département de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la compagnie signée le . Cette convention est approuvée par un décret impérial du [3].
Elle est ouverte à l'exploitation le [4],[5] de La Pauline à Hyères et le d'Hyères aux Salins-d'Hyères[6].
Le sont ouverts trois points d'arrêt à Gavarry, au Palyvestre et à l'Ayguade[7].
Elle n'est plus exploitée entre Hyères et La Plage d'Hyères (la voie est conservée). Elle a été déclassée entre La Plage-d'Hyères et Les Salins-d'Hyères (PK 14,360 à 18,585) le [11]. Ce tronçon dont les installations ont été déposées peu après a été réaménagé en piste cyclable.
Caractéristiques
C'est une ligne à une voie banalisée au profil moyen entre La Pauline-Hyères et Hyères (déclivités de 9 ‰) et au profil médiocre au-delà (avec des pentes atteignant 14 ‰). Le rayon des courbes descend à 350 m. La vitesse limite est de 100 km/h[2].
La ligne a été électrifiée en 25 kV - 50 Hz entre La Pauline-Hyères et Hyères le [12] en même temps que le tronçon de Marseille aux Arcs de la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière). L'alimentation est assurée par la sous-station 25 kV de la Marquisane à proximité de Toulon.
La ligne est équipée du système de cantonnement BAPR[2] et BAL dans la gare d’Hyères, du système de communication GSM-R et du système de contrôle de vitesse par balises[13] sur la partie ouverte à l'exploitation.
Les installations de signalisation et d'appareils de voie sont commandées depuis la gare de La Pauline-Hyères[2].
Elle est également desservie par des TERMarseille – Toulon – Hyères (à raison de 20 aller-retours par jour ouvré).
Il existe aussi un trafic fret (entrepôt d'hypermarché et carrière de granulats).
Projet
La métropole Toulon-Provence-Méditerranée et la ville d'Hyères souhaiteraient réutiliser la plate-forme de la ligne ferroviaire entre la gare SNCF et l'aéroport, afin de permettre une meilleure desserte de ce dernier par les transports en commun ; une navette autonome doit ainsi être mise en place, après des travaux prévus en 2028[14].
Photographies
Vues sur quelques gares de la ligne
Façade de la gare d'Hyères.
Quais de la gare d'Hyères
Ancien bâtiment des voyageurs de la gare de la Plage-d'Hyères.
Ancien bâtiment des voyageurs de la gare de la Plage-d'Hyères.
↑« 11 juin - 25 août 1863 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1 mai 1863, entre le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics et la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. (XI Bull.MCLXLI, n°11555) », Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, vol. Année 1863, t. 63, , p. 675-679 (lire en ligne, consulté le ).
Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [942] La Pauline-Hyères - Les Salins-d'Hyères », p. 202.
Autorité environnementale, Avis délibéré de l'autorité environnementale sur le projet de modernisation de la ligne ferroviaire Toulon-Hyères, section La Pauline-Hyères : n°Ae 2013/72 n° CGEDD 009127-01 adopté lors de la séance du 4 septembre 2013, , 12 p. (lire en ligne).