Gaulois d'origine, après la découverte du christianisme, il décida de se consacrer à la vie ecclésiale et fut ordonné prêtre. À la fois attaché au service liturgique et populaire, d'un commun accord général entre son prédécesseur Palace et les fidèles, il obtint la place d'évêque du Mans en 348. Tout à la fois, il agrémenta les églises existantes et en instaura 17 nouvelles, ordonna bon nombre de ministres du culte et de diacres. Il entretint des relations avec saint Martin de Tours, qui informé qu'il était tombé malade à un âge avancé, vint auprès de lui pour lui administrer les derniers sacrements. Son corps fut déposé dans l'église des Saints-Apôtres où était déjà celui de l'évêque Palace, et qui deviendra plus tard l'église Saint-Victeur avant d'être détruite au XIXe siècle.
Gereon Fritz, Le Mans-Paderborn : 11 siècles d'amitié, une lumière pour l'Europe, Le Mans, Fraternité Saint Liboire, 1978, 225 p.
Eduard Stakemeier, Liborius und die Bekennenbischöfe von Le Mans : Hagiographie und Kult in Konfessionskundlicher Darstellung, Paderborn, Bonifatius, 1959, 376 p.
Brigitte Waché, « Les origines religieuses du jumelage Le Mans-Paderborn », dans Yves Denechere (dir.), Marie-Bénédicte Vincent (dir.), Vivre et construire l’Europe à l’échelle territoriale de 1945 à nos jours, Bruxelles, Peter Lang, 2010, p. 23-35.
Peter Scholl-Latour, Leben mit Frankreich: Stationen eines halben Jahrhunderts, 1988.