Le positionnement politique d'Attilo qui soutient le maire du palaisWulfoald contre Ébroïn, laisse penser que Leudegisèle et Attilo appartiennent tous deux au clan des Wulfoald-Gunduin, c'est-à-dire à la famille des Agilolofing. Il est peut-être neveu de la reine Nantilde[5].
Leudegisèle est élu évêque de Reims à la suite de Sonnace. Il est évêque de vers 629 à vers 638[6]. En 633 il participe à l'installation de Aubert évêque de Cambrai. Il est cité dans plusieurs chartes dont celles fixant des échanges de terres avec le diocèse de Laon où se trouve Attilo. La date de décès de Leudegisèle et d'accession à l'évêché de Reims de son successeur Englebert n'est pas précisément connue, mais semble se situer vers 639-643[7]. On ne connaît pas le lieu de sa sépulture[8].
Références
↑Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l’Ancienne Gaule, t. III : Les provinces du Nord et de l'Est, Paris, Fontemoing et Compagnie éditeurs, F. de Boccard successeur, , 270 p. (lire en ligne), p. 84, 138-139.
Flodoard, Histoire de l'église de Rheims, Paris, J.-L J. Brière, coll. « Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis la fondation de la monarchie française jusqu'au 13e siècle » (no 5), , 616 p. (lire en ligne), p. 152.
Honoré Fisquet, La France Pontificale, Paris, E. Repos, Libraire-Éditeur, , p. 23.
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l’Ancienne Gaule, t. III : Les provinces du Nord et de l'Est, Paris, Fontemoing et Compagnie éditeurs, F. de Boccard successeur, , 270 p. (lire en ligne), p. 84, 138-139.
Marie-Céline Isaïa, Remi de Reims : Mémoire d'un saint. Histoire d'une Église, Paris, Cerf, coll. « Histoire religieuse de la France » (no 35), , 919 p. (ISBN9782204087452, présentation en ligne).