Let Go est le troisième album du groupe de rockNada Surf, sorti en 2002.
Pistes de l'album
No
Titre
Durée
1.
Blizzard of '77
2:11
2.
The Way You Wear Your Head
3:12
3.
Fruit Fly
4:34
4.
Blonde on Blonde
4:35
5.
Inside of Love
4:59
6.
Hi-Speed Soul
4:39
7.
No Quick Fix
3:23
8.
Killian's Red
6:15
9.
Là pour ça
3:18
10.
Happy Kid
4:09
11.
Treading Water
4:23
12.
Paper Boats
6:56
Il existe une édition limitée avec trois morceaux supplémentaires Run, Neither Heaven nor Space et End Credits, ainsi qu'une autre édition incluant comme treizième piste la reprise d'Indochine: L'Aventurier.
Il a recueilli dans l'ensemble de très bonnes critiques musicales, obtenant un score de 80⁄100, sur la base de 11 critiques collectées, sur Metacritic[2]. Eduardo Rivadivia, d'AllMusic, lui donne 4,5 étoiles sur 5, évoquant « un nouveau départ » pour le groupe avec une prédominance de morceaux acoustiques à la « mélancolie ensorcelante »[3]. Pour Éléonore Colin, des Inrockuptibles, le groupe s'est assagi avec un « son plus sophistiqué, plus intimiste, plus mélancolique ». Elle met particulièrement en avant Blonde on Blonde, « chef-d’œuvre du disque [aux] accords de guitare à la douceur déchirante », Blizzard of '77, Hi-Speed Soul, The Way You Wear Your Head et Là pour ça, « ovni attachant, écrit en français par Daniel Lorca, qui surprend par son entrelacs raffiné de rythmique feutrée, de guitare bluesy, de petit piano électrique et de paroles blasées »[4]. Vincent Théval, de magicrpm, met en avant « l'intelligence de instrumentation » et le « songwriting hors pair » de cet album « alternant bombes pop aérodynamiques (The Way You Wear Your Head, Hi-Speed Soul, Happy Kid) et ballades de haute tenue (Inside of Love et ses magnifiques guitares tremblantes, Blizzard of '77) » qui parfois se mélangent comme dans Treading Water, qui « témoigne de l'étendue du talent » du groupe[5]. Dale Price, de Drowned in Sound, lui donne la note de 8/10, estimant que l'album est « une leçon parfaite sur la puissance de la mélodie », que les paroles sont « un mélange de phrases bien tournées et d'honnêteté émouvante » et qu'il n'y a « absolument rien qui ressemble à du remplissage »[6].
Du côté des critiques négatives, Rob Mitchum, de Pitchfork, lui donne la note de 3,8/10, estimant que le groupe « s'affadit au lieu de s'embraser » et ressemble à un « mammouth laineux décongelé de 1995 », et que le mixage a enlevé toute son âpreté au son. Il leur reproche aussi d'avoir inclus « une chanson entièrement en français » dans l'album[7].