Les temps sont durs pour Dracula (Vampira) est un film britannique de Clive Donner, sorti en 1974.
Il s'agit d'une parodie de films de vampires avec David Niven dans le rôle du comte Dracula.
Synopsis
Le comte Dracula se fait vieux et se trouve dans l'obligation de faire visiter son château dans le but de trouver de nouvelles victimes. Dans l'espoir de faire revivre Vampira, son amour d'antan, il collecte le sang de plusieurs Playboy Bunnies qui vivent au château. Le sang de l'une d'entre elles va faire que Vampira va revivre, mais avec la peau noire.
Dracula enrôle Marc pour collecter le sang de femmes blanches, mais rien n'y fait. De plus comme elle a mordu Dracula, ce dernier lui aussi devient noir. Marc et sa petite amie Angela cherchent à détruire Dracula, mais ils sont tellement surpris par sa nouvelle couleur de peau qu'il arrive à s'échapper avec Vampira et à attraper un vol pour aller au Carnaval de Rio.
Fiche technique
Distribution
Autour du film
Analyse
Le principal ressort comique de Les temps sont durs pour Dracula repose sur l'incompatibilité manifeste du personnage de Dracula avec le monde contemporain des années 1970. [citation nécessaire] Symbole d'un conservatisme trop rigide, il ne peut que se « casser les dents » à essayer de s'intégrer dans une société qui, alors, met systématiquement en cause ses valeurs traditionnelles. Bien qu'« exsangue » de tout positionnement politique, Les temps sont durs pour Dracula n'en met pas moins implicitement en évidence combien Dracula est devenu l'incarnation toute trouvée de l'anachronisme poussiéreux. [citation nécessaire] Loin de l'objet de terreur d'antan, il s'avérera d'ailleurs, par la suite, élément systématique de dérision pour des comédies telles que Dracula père et fils (1976) et Le Vampire de ces dames (1979).
Sans être particulièrement un chef-d'œuvre, Les temps sont durs pour Dracula est une comédie relativement distrayante qui vaut surtout pour la décontraction de sa vedette, David Niven. [citation nécessaire] On notera également le cadre savoureusement démodé de ce Londres du début des années 1970. Il serait en revanche hasardeux de comparer ce titre au remarquable Le Bal des vampires (1967) de Roman Polanski.[citation nécessaire]
Références
Liens externes
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