Les Sept Péchés capitaux (I sette peccati capitali) est un film à sketchesfranco-italien, en sept tableaux réalisés par sept réalisateurs différents, sorti en 1952.
Le film a été distribué sans le septième tableau dans sa version italienne.
Synopsis global
Dans une fête foraine, un meneur de jeu attire les badauds et illustre pour eux les sept péchés capitaux :
Un propriétaire, M. Alvaro, dont la femme est coléreuse, refuse un délai à l'un de ses locataires, Eduardo, qui ne peut payer son loyer. La dernière colère de l'épouse permettra au locataire de s'acquitter de sa dette.
Une fois de plus, les hommes fabriquent des engins de plus en plus meurtriers ; saint Pierre envoie sur terre « la Paresse » pour modérer leur ardeur. Le monde tombe alors en léthargie. Le saint doit venir lui-même parmi les hommes pour demander à la Paresse de réduire l'efficacité de ses actions. L'équilibre est alors rétabli.
Les premiers émois d'une adolescente, Chantal, qui se croit enceinte, rapprochent celui qu'elle croit être son séducteur, Ravila, de sa mère, Mme Bianca la belle aubergiste.
Camille, une jeune Française, jalouse de l'affection que son époux Olivier, peintre, porte à sa chatte, jette le félin du haut d'une terrasse. Se rendant compte que sa femme est envieuse, le peintre se sépare d'elle.
Hébergé pour la nuit par un couple de paysans, un médecin de campagne, Antonin, est invité à partager la couche de ses hôtes, après un souper au cours duquel il a fort apprécié un excellent fromage. La sensuelle paysanne fait quelques avances à son invité et lui demande ce qu'il désire. Antonin se lève aussitôt pour terminer le fromage.
Des revers de fortune se sont abattus sur Mme de Pallières et sa fille Anne-Marie. Cette dernière, invitée à une réception, refuse de se prêter à la fouille qui suit le vol d'un bijou, puis elle jette son sac dans lequel on découvre quelques sandwiches qu'elle avait subtilisés pour les apporter à sa mère. Le bijou retrouvé, elle quitte fièrement le bal.
L'illustration terminée, le bateleur harangue la foule en lui demandant de ne pas succomber au huitième péché capital, « l'imagination », et de ne jamais porter un jugement sur les seules apparences[1]. On y voit sept personnages aux allures équivoques entrer dans un endroit mal défini. Ainsi, un jeune marin arrive en taxi avec un gros évêque qui règle la course. Puis un homme souriant, costumé en mandarin, offre des bonbons à une fillette ; une dame qu'on pourrait prendre pour une mère maquerelle s'adresse à une jolie femme dénudée ; un Africain au torse nu sert de guide aux nouveaux arrivants. Mais tout ceci est une mise en scène destinée à un peintre et non ce que tout aurait pu nous conduire à penser. Ces sept personnages sont réunis pour une peinture intitulée Ils ont tous vu.