Durant la guerre du Vietnam, l'armée américaine recrute cinq Hells Angels pour une mission suicide : aller délivrer un important agent de la CIA détenu dans un camp à la frontière cambodgienne. Pour cela, les cinq Hells Angels customisent cinq motos et les transforment en véritables machines du Diable...
En 1965, un leader des Hells Angels aurait envoyé un télégramme au président Lyndon Johnson pour lui proposer d'envoyer ses bikers faire la guerre au Vietnam[1]. C'est de ce fait divers que se serait inspiré Joe Solomon pour produire ce film[2].
Un clin d’œil aux Machines du diable est fait par Quentin Tarantino dans Pulp Fiction. Il s'agit en effet du film de moto que Fabienne regarde à la télévision lorsque Butch se réveille dans la chambre du motel[5].
Il existe un remake du film intitulé Nam Angels réalisé par Cirio H. Santiago sorti directement en vidéo en 1989[6].
Critiques
Selon Olivier Père, ce film est précurseur dans le fait d'aborder la guerre du Vietnam au cinéma : « Le film de Starrett s’inspire de La Horde sauvage et des Douze Salopards, mais annonce aussi les nombreux films sur des opérations de sauvetage au Vietnam réalisés dans les années 80 durant la présidence de Reagan. Quand Starrett réalise Les Machines du diable (le titre américain « Les Perdants » fanfaronne beaucoup moins) le conflit n’est pas encore terminé et seul John Wayne a déjà signé un film sur le Vietnam, l’ultra patriotique Les Bérets verts. Avec ce film tourné aux Philippines, Starrett peut donc être considéré comme un précurseur, et rares sont ceux qui feront mieux par la suite[7] ».
Le film est édité pour la première fois en DVD en 2015 par Crocofilms, dans un double DVD intitulé Mad Bikers comprenant également L'échappée sauvage de Jack Starrett[7].
↑Alexandre Jousse, Bonus du DVD Mad BIkers, édité par Crocofilms, 2015.
↑ a et b(en) Kings of the Bs: Working within the Hollywood system : an anthology of film history and criticism, New-York, Todd McCarthy, Charles Flynn, (ISBN978-0525140900, lire en ligne), page 139.