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Les plus grandes puissances internationales, alignées et non-alignées, craignant la possibilité d'une nouvelle guerre mondiale, décident de l'empêcher en canalisant les pulsions agressives de l'homme. Elles forment une Commission Internationale qui s'emploie à organiser des combats entre des soldats de différents pays. Ces compétitions, qui peuvent aller jusqu'à la mort, sont appelées Jeux de la Paix - elles sont sponsorisées et retransmises par satellite dans le monde entier. Le film se concentre sur le Jeu 256, qui se déroule dans le Centre International des Jeux de la Paix près de Stockholm, sous le contrôle d'un puissant ordinateur. Les arbitres décident d'éliminer un homme et une femme appartenant à des équipes opposées mais qui tentent de s'approcher, considérant qu'ils mettent ainsi en danger la stabilité du système.
Réalisation
En 1969, exilé en Suède, Peter Watkins tourne Les Gladiateurs avec des acteurs professionnels et amateurs de différents pays. Tourné pendant les révoltes de 1968 en Europe, notamment à Mai 68 à Paris, le film est directement influencé par ces évènements.
Initialement prévu pour être tourné caméra à l'épaule, The Gladiators est finalement filmé avec une caméra 35 mm (à l'époque peu maniable), ce qui oblige Watkins à recourir, « cas de force majeure, à un style plus statique et plus formel ».
Le film étant attaqué, Watkins reprend la route de l'exil.
Jean-Elie Fovez », « the gladiators », Téléciné no 159, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 36-37, (ISSN0049-3287).