Les Cactus est une chanson de 1967 correspondant au troisième EP et dernier 45 tours qui compose le premier album de Jacques Dutronc.
Histoire de la chanson
Jacques Dutronc, en cette deuxième partie des années 1960, multiplie les succès comme chanteur avec son parolier Jacques Lanzmann, après avoir été un guitariste. Deux titres ont marqué les esprits, se différenciant avec humour de la production de variétés : Et moi, et moi et moi !, tube de l'été 1966, puis la même année Les Play-Boys[1].
Jacques Lanzmann, ne comptant pas s'arrêter là, propose encore au chanteur en 1966 un nouveau texte ironique, Les Cactus[1]. Jacques Dutronc compose pour ce titre une musique proche du rhythm and blues noir américain[1].
Le titre bénéficie de plus d'une promotion inattendue par le premier ministre de l'époque, Georges Pompidou, qui, intervenant à la tribune de l'Assemblée nationale en 1967, quelques mois plus tard, cite cette chanson pour évoquer les « cactus » de la vie d'un gouvernement , et mentionne Jacques Dutronc[1],[2].
Le titre Les Cactus a été repris par Vanessa Paradis[1]. C'est son 14e single, avec Tandem (live) sur la face B. Il est sorti en en premier extrait de l'album Vanessa Paradis Live.
L'enregistrement de 2:47 est issu des concerts de Vanessa Paradis à l'Olympia de Paris en avril 1993 lors du Natural High Tour, sa première tournée.
La photo de la pochette est réalisée par le photographe Claude Gassian. Le clip, un extrait du concert filmé en à l'Olympia de Paris, est réalisé par Mathias Ledoux.
Vanessa Paradis interprète ce titre sur scène lors du Natural High Tour en 1993, mais aussi dans l'émission musicale Taratata sur France 2 le , en version live et en duo avec Guesch Patti et durant son Concert Privé sur Canal+ le .
↑ abcd et eFabien Lecœuvre, « Les Cactus », dans Le petit Lecœuvre illustré. Dictionnaire. Histoire des chansons de A à Z, Éditions du Rocher, , p. 294-295
↑Jean-Yves Lhomeau et Marie-France Lavarini, « Cactus. Georges Pompidou 1967 », dans Une histoire abracadabrantesque. Abécédaire de la Ve République, Calmann-Lévy, (lire en ligne)