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Le général russe Leonid Ivachov ((ru) : Леонид Григорьевич Ивашов), né le à Bichkek en République socialiste soviétique kirghize, est, depuis , le président de l'Académie russe des problèmes géopolitiques.
Carrière militaire
Diplômé de l'école militaire de Tachkent de l'Armée rouge en 1964, il travaille comme assistant du ministre soviétique de la Défense Dmitri Oustinov de 1976 à 1984.
Il devient directeur en 1987 du Département des affaires générales du ministère soviétique de la Défense, secrétaire du Conseil des ministres de la défense de la Communauté des États indépendants (CEI), directeur du Département de la coopération militaire du Ministère russe de la Défense (responsable des ventes d'armements à l'Iran entre autres).
L'ancien sous-secrétaire d'État des États-Unis Strobe Talbott attribue l'envoi d'un contingent russe à l'aéroport de Pristina, le , à la fin de la guerre du Kosovo – sans que les ministres russes de la Défense et des Affaires Étrangères soient apparemment au courant – à une « mutinerie virtuelle » d’un groupe d’officiers russes dirigé notamment par le général Leonid Ivachov[1].
Il a quitté les forces armées de la fédération de Russie en 2001.
Carrière militante
Une fois admis à la retraite, il a affirmé que les attentats survenus aux États-Unis n'avaient pas été perpétrés par des islamistes, mais étaient le fruit « d'une collusion interne du capitalisme américain ».
Opposant à Vladimir Poutine, auquel il reproche de continuer à s'appuyer sur des politiciens selon lui « corrompus par les États-Unis », il est le porte-parole d'une ligne d'indépendance nationale intransigeante.
Il a participé à la conférence supposément anti-impérialiste Axis for Peace, organisée en 2005 par Thierry Meyssan du Réseau Voltaire. Rudy Reichstadt, de Conspiracy Watch, qualifie la liste des participants de « who’s who des auteurs conspirationnistes les plus en vue de l’époque[2]. »
Le 31 janvier 2022, pendant la crise diplomatique russo-ukrainienne de 2021-2022, en tant que président de l'Assemblée générale des officiers russes, le général Ivashov a publié une déclaration condamnant la « politique criminelle de Poutine consistant à provoquer une guerre » et appelant à la démission du président Poutine[3].
Accusant Poutine d'avoir risqué « la destruction définitive de l'État russe et l'extermination de la population du pays », Ivashov a déclaré que le véritable danger pour la Russie n'était pas l'OTAN ou l'Occident mais « la non-viabilité du modèle d'État, l'incapacité totale et le manque de professionnalisme du système au pouvoir et de l'administration, ainsi que la passivité et la désorganisation de la société ». Dans ces conditions « aucun pays ne survit longtemps »[3].
Selon Roderick Gregory, « Ivashov pense que l'OTAN est une puissance hostile, mais son expérience lui a appris que la menace OTAN/États-Unis est sous contrôle et qu'aucune menace extérieure n'est imminente de la part des puissances occidentales »[4].
Références
- ↑ Petr Lunak, « Les limites de la diplomatie personnelle », sur Organisation du traité de l'Atlantique nord, (version du sur Internet Archive).
- ↑ Rudy Reichstadt, « Conspirationnisme : Un état des lieux - Note no 11 » [PDF], sur Fondation Jean-Jaurès, .
- ↑ a et b (en) Mark Galeotti, « Anti-War Broadside Highlights Nationalist Critique of Putin » [archive du ], The Moscow Times, (consulté le ).
- ↑ (en) Roderick Gregory, « A retired Russian general's criticism may signal a larger problem for Putin », sur The Hill, (consulté le ).
Liens externes