Leena Al-Hadid étudie le droit à l'université de Jordanie et commence sa carrière diplomatique en 1995 lorsqu'elle rejoint le ministère des Affaires étrangères jordanien(en) en tant que responsable politique au cabinet du ministre jordanien des Affaires étrangères[2]. Elle est ensuite transférée en tant qu'attachée diplomatique auprès des Nations unies et représentante permanente suppléante auprès de l'ONU à Vienne de 1996 à 2000[1]. Elle travaille ensuite comme responsable politique à la mission jordanienne auprès de l'Union européenne à Bruxelles de 2002 à 2004. De 2004 à 2006, elle est responsable diplomatique des droits de l'homme à la mission jordanienne auprès des Nations unies à Genève. En 2009, elle devient consul général adjoint à Dubaï, fonction qu'elle occupe jusqu'en 2014. De 2014 à 2018, elle travaille comme directrice du département des relations internationales et des organisations du ministère jordanien des Affaires étrangères, ainsi que directrice adjointe du département des droits de l'homme et de la sécurité humanitaire, qui traite de la crise des réfugiés syriens[2],[1].
En juillet 2018, elle devient ambassadrice de Jordanie en Slovaquie[3]. Elle est nommée représentante permanente de la Jordanie auprès des Nations unies à Vienne le [4]. Le même mois, elle est nommée ambassadrice de Jordanie en Autriche[5].
Le 24 septembre 2018, elle est élue par acclamation pour un mandat d'un an en tant que présidente du conseil des gouverneurs de l'AIEA[2]. Son mandat à la présidence de l'AIEA est marqué par le décès du directeur général Yukiya Amano[6], la fixation du budget 2020 de l'AIEA et les discussions sensibles concernant le programme nucléaire iranien. Le , elle est remplacée à la présidence de l'AIEA par l'ambassadrice de Suède auprès de l'agence, Mikaela Kumlin Granit(en)[7].