Lee Kai-lin est née le [1]. Elle est atteinte d'une atrophie congénitale du nerf optique et n'a qu'une vision très faible, une maladie oculaire touchant plusieurs membres de sa famille[2],[3].
Elle suit dès la seconde année de son cursus scolaire la tradition familiale instaurée par son grand-père, ayant initié la pratique du judo handisport afin de pouvoir se protéger malgré leur handicap[2],[3]. Parmi les membres de sa famille, son oncle Lee Ching-chung(en) a connu une carrière de haut niveau, participant aux Jeux paralympiques de 1996 à Atlanta[4],[5]. Son frère cadet Chang Shao-hao (張少豪) suivra également ses pas par la suite[6].
Au lycée, l'entraîneur de Lee Kai-lin, Chi Chun-an, la fait pratiquer avec d'autres élèves valides « afin de l'endurcir »[2],[3].
En 2010, elle remporte son premier titre majeur, médaillé d'or aux championnats du monde IBSA en Turquie[2],[3],[1]. Aux Jeux para-asiatiques, elle remporte la médaille d'argent[1],[4].
Elle participe à ses premiers Jeux paralympiques en 2012 à Londres, alors qu'elle est classée numéro une mondiale dans sa catégorie ; elle remporte à cette occasion la médaille d'argent[2].
Aux Jeux para-asiatiques, elle est à nouveau titrée en 2014 et 2018, d'argent puis de bronze[1],[4].
Blessée au poignet en 2023, elle ne performe pas aux Jeux para-asiatiques de 2022[1],[4],[5], puis manque de se qualifier pour ses quatrièmes Jeux paralympiques consécutifs.