Lee Bontecou est née le à Providence (Rhode Island)[1]. Elle est formée à l'Art Students League à New York de 1952 à 1955 avec William Zorach[2]. En 1957-1958, elle reçoit le prix Fulbright pour l'Italie, qui inclut une subvention pour voyager en Italie et en Grèce[3].
Lee Bontecou est la première femme artiste exposée à la Galerie Leo Castelli, New York, à partir de 1959. Donald Judd, en tant que critique d'art, a commenté ces expositions[4].
En 1963, elle obtient le Second Corcoran Prize à Washington[3].
Elle participe en 1961 à la Biennale de Sao Paulo, et en 1964 à la Documenta de Cassel[5].
Elle quitte New York dans les années 1970 pour s'installer avec son époux, le peintre et graveur William Giles, en Pennsylvanie puis en Floride, tout en enseignant au Brooklyn College[7].
Une rétrospective de ses œuvres est organisée en 2003 par les Musées d'Art Contemporain de Los Angeles et de Chicago, rétrospective accueillie en 2004 par le MoMa à New York[9], qui conserve depuis un certain nombre de ses œuvres[10].
Son travail est particulièrement marqué par les matériaux métalliques et industriels, les soudures mais également les substances organiques qu'elle utilise dans ses œuvres monumentales et spectaculaires[11].
Lee Bontecou meurt le 8 novembre 2022 dans sa demeure en Floride à l'âge de 91 ans[12].