L'accueil critique est positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,0/5, et des critiques spectateurs à 3,9/5[3].
Pour Frédéric Strauss de Télérama, « la démonstration est magistrale. En même temps qu'il mène son enquête, Barbet Schroeder s'interroge. « Les principes du bouddhisme doivent nous permettre de limiter les mécaniques du mal, dit un moine qui s'oppose à Wirathu. Dès lors qu'il y a violence, le bouddhisme est détruit. » Non seulement le bouddhisme n'a rien empêché ici, mais il est devenu le cheval de Troie de l'horreur. De quoi pousser le réalisateur vers une méditation plus universelle sur le venin de la parole haineuse. »[4].
Pour Serge Kaganski des Inrockuptibles, « comme dans les deux précédents volets de sa trilogie, Barbet Schroeder montre sans juger, faisant entière confiance à l'intelligence du spectateur. [...] Schroeder nous rappelle une fois encore que les pires horreurs ne sont pas étrangères à l'humanité mais lui sont consubstantielles. Les salauds ne sont pas des monstres ou des extraterrestres mais des êtres humains »[5].
Anonyme, « Birmanie. Le doux visage de la haine », Courrier international no 1387, Courrier international S.A., Paris, , , p. 46, (ISSN1154-516X)
Propos de Barbet Schroeder recueillis par Courrier, international, « Le cinéaste suisse Barbet Schroeder commente pour nous la réalisation du Vénérable W. », ibid., p. 46-47