Il s'installe ensuite à Sienne où il réalise la majeure partie de sa carrière comme fresquiste, si bien qu'il est compté parmi les maîtres de l'école siennoise.
Bien qu'il n'ait pas été un grand dessinateur, la maîtrise du Sodoma pour les expressions, le mouvement et la couleur le rapproche de Léonard de Vinci, tout spécialement pour les figures féminines, gracieuses, douces et graves.
Son meilleur élève, Le Riccio, devint son gendre en épousant sa fille Faustina.
Le surnom « Sodoma »
Selon Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes de Giorgio Vasari, publiées en 1568, l'artiste était toujours entouré de jeunes gens, dont il goûtait fort la compagnie, ce qui lui aurait valu son surnom de Sodoma (italien pour Sodome). Vasari ajoute, que loin d'en prendre ombrage, l'artiste en tirait gloire. Toujours selon la même source, après la victoire d'un des chevaux du Sodoma dans une course à Florence, son surnom fut scandé dans la ville, indisposant les citoyens[4].
Saint Sébastien, 1525, huile sur toile, 204 × 145 cm, Florence, palais Pitti, Galerie Palatine. Gonfalon commandé par la Confrérie Saint-Sébastien de Camollia[7].
Vénus terrestre avec Éros et Vénus céleste avec Anteros et deux autres cupidons, allégorie de l'Amour en plateau d'accouchée (desco da parto), provenant du palais Chigi à Sienne, Paris, musée du Louvre.
↑Antonio Paolucci (commissaire de l’exposition), Miroir du Temps : Chefs-d'œuvre des musées de Florence, Silvana Editoriale et Musée des Beaux-Arts de Rouen, (OCLC496465908), p. 110.
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 290.