Ce chant est avant-coureur de la Commune de Paris. Il fustige l’Empereur Napoléon III, qui, avec son état-major de ganaches et de traîne-sabres parfaitement incompétents, mena la France au désastre et à la défaite de Sedan, d’où les nombreux jeux de mots contenus dans cette chanson.
Sous la Commune, cette chanson vengeresse contre l’Empire et ses militaires incapables, chanson de surcroit entrainante, fut reprise par les insurgés parisiens. Elle fit date et on la chante encore aujourd'hui au café-concert et dans les réunions publiques.
↑Georges Coulonges, La Commune en chantant, Les éditeurs français réunis, 1970. Imprimerie Ch. Corlet, Condé-sur-Noireau.
↑Mémoire de la chanson, 1100 chansons du Moyen Âge à 1919 réunies par Martin Pénet, éditions Omnibus, 1998. p. 330 - Imprimé par Normandie Roto Impression s.a., 61250 Lonrai, France - n° d'impression 982703 - - (ISBN2-258-05062-6)