La localité est desservie par la ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) et la ligne no 32 du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vallée de la Bresle ». Ce document de planification concerne un territoire de 748 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Bresle. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement, de gestion et de valorisation du bassin de la Bresle[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Le Quesne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (45,1 %), terres arables (29,9 %), zones urbanisées (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), forêts (0,1 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Quercus en 1161 (latinisation), Caisne en 1165[16], Le Quesne dès 1617, Quêne en 1747.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale qui consiste en un nom d'arbre employé absolument (sans suffixe, adjectif, appellatif ou anthroponyme). Quercus est une latinisation savante qui n'a rien à voir avec l'étymologie de Quesne, qui remonte, comme le français chêne, au gaulois cassanos devenu cassinos « chêne » et dont l'ancienne graphie Caisne relevée en 1165 porte encore trace. Le maintien du groupe initial /ca/ est caractéristique de la phonétique normanno-picarde[17] constatée au nord de la ligne Joret.
La graphie Quesne avec un s est conservatrice, chêne se dit encore localement quêne tout comme dans l'ensemble de la Picardie occidentale et de la Normandie septentrionale. Les formes toponymiques suffixées sont Le Quesnel (Somme) « le petit chêne » et les différents Quesnoy « chênaie », dont il existe plusieurs exemples dans la Somme.
Histoire
Des silex taillés ont été découverts sur le territoire communal[18].
En 1890, est construite une usine textile destinée à la production de tissus de jute et de chanvre. Elle emploie alors environ 300 ouvriers[19].
Une étoffe grossière blanche ou grise, la tiretaine, est alors à la mode. Elle est fabriquée par les ouvriers bélingers locaux[18].
Pendant la guerre 1914-1918, les hommes partis au front sont remplacés par des femmes qui fabriquent également des sangles pour l'armée, tout au long du conflit[19].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 253 habitants[Note 2], en évolution de −8 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Rémy.
Oratoire Notre-Dame-de-Lourdes, derrière l'église, de 1875. Il renferme de nombreux ex-voto[31].
Les larris, versants crayeux exposés au sud, à la biodiversité reconnue.
Clocher de Saint-Rémy.
Autre vue de l'église.
Ancien moulin à eau.
Monument.
Les larris.
Personnalités liées à la commune
Sire Fulgence, enfant du village et hussard napoléonien, s'illustre lors de faits d'armes liés au passage de la Bérézina. Il est décoré pour ses actes de bravoure[18].
Héraldique
Blason
De vair au pal de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Un blason différent figure sur le fronton de l'école-mairie.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cNotice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Lenoir, 1899, archives départementales de la Somme, Amiens Lire la notice en ligne.
↑ a et bDenise Élie-Deneux, Un jeune appelé de Beaucamps-le-Vieux dans l'après-guerre 1914-1918 : témoignage, Société d'Émulation d'Abbeville, bulletin 2015, tome XXXIII, fascicule 5, p. 644, ISSN 0081-0819.
↑« Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
↑« Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
↑André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 92 (ASINB000WR15W8).