Début juillet 1950. Le Japon stupéfait découvre qu'un incendie criminel vient de détruire l'un des plus illustres trésors nationaux, le Pavillon d'or du temple Rokuon-ji, à Kyoto. L'Asahi, quotidien japonais, relate l'arrestation d'un coupable, un jeune bonze bègue voulant disparaître avec le Pavillon d'or.
Pour Yukio Mishima : « Mon roman est une étude approfondie des mobiles d'un crime. Une conception superficielle et baroque de quelque chose comme la Beauté, peut suffire à provoquer l'acte criminel d'incendier un trésor national. » Mais, aussi une œuvre empreinte de poésie et rendant compte de l'inaltérable présence de la tradition bouddhique au Japon.
Donald Richie écrit de l'adaptation du roman par Kon Ichikawa que « L'emploi de l'architecture est particulièrement impressionnant - c'est d'ailleurs le thème du film. L'action se trouve contrebalancée par le détail architectural qui, scène après scène, contribue à recréer le temple lui-même »[4].
(fr) Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais [« Nihon Eiga Shi »], t. II, Paris, éd. du Centre Pompidou, coll. « Cinéma/Pluriel », (1re éd. 1995), 324 p. (ISBN2-85850-930-1)
(en) James Quandt (dir.), Kon Ichikawa, Toronto, Cinematheque Ontario, , 445 p. (ISBN0-9682969-3-9)
(fr) Donald Richie (trad. de l'anglais par Romain Slocombe), Le cinéma japonais, Monaco, éditions du Rocher, , 402 p. (ISBN2-268-05237-0)