Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Histoire
Terre de la Principauté de Liège jusqu'en 1793. La 1re mention du village date de 1227, lorsque le pape Grégoire IX confirme à l’abbaye de Pémontrés de Chaumont-Porcien, fondée en 1140, la possession de l’autel du Mesnil et Oignies, avec la paroisse, la cour et les autres dépendances'. En 1254, Chaumont se dessaisit des terrages, du moulin, des bois, des prés et des terres arables en faveur de Robert, seigneur de Vierves, se réservant la collation de la cure et la perception des dîmes jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
En 1314, les habitants paient un droit de bourgeoisie à Guillaume d’Oignies, qui lève également les terrages (soit une partie des récoltes).
Les seigneurs seront les de Ville au XVe siècle, et les Gavre-Luxembourg au XVIe siècle.
En 1564, Lamoral d’Egmont, prince de Gavre, vend le village à Nicolas Marotte, maître de forges namurois, qui le transmet trois ans plus tard à Jehan de Hamal.
Les habitants ont toujours vécu de l’agriculture et de l’exploitation des bois[1].
Lors du vote pour la réunion à la France du pays de Couvin dans le cadre du département des Ardennes le , le village, qui compte 236 habitants, envoie 46 électeurs dont un seul est contre. Le suivant, Le Mesnil est versé dans le canton municipal de Treignes qui comprend Mazée, Matignolle, Oignies, Vaucelles et Vierves. Enfin, le village fait partie du canton de Fumay à la suite de l'Arrêté du 23 vendémiaire an X (1801). Il aurait dépendu par la suite du canton de Givet[2].