La présence de deux chevaux signifie le motif équestre comme sujet principal. Un cheval au pilier est travaillé par un homme à pied. Tout son poids repose sur ses postérieurs ; la musculature est accentuée par l'artiste. Le cheval semble travailler sous la contrainte : il apparait effrayé, avec l'œil grand ouvert et tourné vers l'arrière. L'homme s'apprête à le frapper avec une chambrière ; il fixe le cheval, attentif à ses mouvements[1].
Un dessin préparatoire, Cavalier à pied portant un grand chapeau et dressant son cheval en le fouettant, est conservé au British Museum, dans lequel le décor architectural mis en perspective donne de la profondeur à la composition[2].
Baptiste Roelly, Par-delà Rembrandt : estampes du siècle d'or néerlandais, Éditions Faton, coll. « Les Carnets de Chantilly », , 128 p. (ISBN978-2-87844-342-4).