L'histoire du film est fortement redevable à celle du film L'Exorciste (1973) de William Friedkin dont il peut être considéré comme un épigone italien.
Synopsis
La tranquillité de la vie domestique de Jessica et Robert Barrett, un discographe, et de leurs deux enfants est brisée lorsque Jessica commence à avoir un comportement étrange : cela est dû à une grossesse inattendue, dont le déroulement réserve de nombreuses surprises, puisque le fœtus, se développant à un rythme anormal, provoque chez la femme des phénomènes typiques de la possession diabolique.
Robert fait alors la connaissance d'un certain Dimitri, qui prétend avoir été le premier amour de Barbara et qui a le pouvoir de la guérir, mais cet homme n'est que la matérialisation temporaire du véritable Dimitri, mort des années plus tôt dans un accident de voiture et qui avait conclu un pacte avec le diable, lequel lui promettait de le réincarner dans le nouveau fils de Jessica.
Le diable, cependant, ne tient pas sa promesse, puisque le bébé est mort-né : puis Dimitri disparaît à jamais et Jessica retrouve sa sérénité.
Le scénario du Démon aux tripes a été écrit par Ovidio G. Assonitis (affiché au générique sous le nom de « Oliver Hellman »), Antonio Troiso et Roberto D'Ettorre Piazzoli (sous le nom de « Robert Barrett »).
Les plans intérieurs ont été tournés sur le plateau en Italie, aux studios Incir De Paolis à Rome, tandis que tous les extérieurs ont été tournés sur place à San Francisco[3].
Mettant en scène une femme possédée par un démon, Le Démon aux tripes a été qualifié de plagiat de L'Exorciste (1973)[3]. Warner Bros. a intenté un procès en pour obtenir une injonction et 2 millions de dollars de dommages et intérêts, affirmant que le film faisait une concurrence déloyale à L'Exorciste et qu'il violait les droits d'auteur[3],[4]. Le procès a finalement été réglé en faveur de Warner Bros., le studio recevant un règlement en espèces de la part d'A-Erre Cinematografica s.r.l. et une partie des revenus futurs du film[3],[5].