En 1960, dans une Afrique noire en pleine décolonisation, le capitaine Curry, un mercenaire, est chargé par Mwamini Ubi, le président de la toute nouvelle République démocratique du Congo, de conduire un train de militaires à Port Reprieve, dans une région éloignée, le Katanga, pour rapatrier les colons occidentaux menacés par les rebelles du général Moses. Il doit aussi récupérer 50 millions de dollars en diamants bloqués dans les coffres d'une compagnie minière. Il s'entoure d'une équipe de mercenaires (un bras droit, congolais d'origine, un ex-officier nazi, un jeune lieutenant inexpérimenté, un médecin alcoolique), dont l'épopée ne se déroulera pas comme prévu.
Sociétés de distribution[6] : Metro-Goldwyn-Mayer (Allemagne, États-Unis, France, Royaume-Uni), Paramount Pictures (France), Agence mondiale du cinéma (France), René Chateau (France)
L'acteur allemand Peter Carsten incarne le capitaine Henlein inspiré du vrai mercenaire allemand Siegfried Müller qui fut autrefois un officier de la Wehrmacht.
« Ce n'est pas surprenant que des poids lourds d'Hollywood aiment le film — Martin Scorsese et Quentin Tarantino ont tous les deux exprimé leur admiration, le dernier allant jusqu'à utiliser dans son film Inglourious Basterds des extraits de l'exceptionnelle BO composée par Jacques Loussier. L'action est impressionnante et vraiment brutale pour l'époque, tandis qu'elle prend toute son ampleur dans quelques scènes (dont celle très crue du viol masculin). L'affiche vante des pugilats comme la scène “tronçonneuse-contre-torse nu” qui est en effet l'un des points culminants, bien que ce soit l'audacieux raid dans l'hôtel à la fin du film qui obtienne la palme du déversement d'hémoglobine. Aussi palpitant qu'il soit (grâce à la téméraire réalisation et au caractère bien trempé des personnages), le film reste fidèle aux tragiques lieux communs qui guettent “des hommes en mission”. »
Martin Scorsese et Quentin Tarantino sont de grands fans du film extrêmement violent pour l'époque. Scorsese décrit le film comme un de ses « plaisirs coupables »[9].
Le film a eu une influence particulière sur Tarantino, qui utilisa plusieurs morceaux de la bande originale pour Inglourious Basterds. Rod Taylor y reprend par ailleurs le rôle de Winston Churchill.
Pour le magazine Télé 7 jours, Le Dernier Train du Katanga comporte « des personnages stéréotypés, des images qui se veulent spectaculaires, quelques scènes très violentes… À déconseiller »[10].