Clara Wood, jeune prostituée, se fait virer de son bordel par la patronne des lieux pour avoir refusé une proposition d'un client. Au cœur du Texas, la jeune femme recherche un endroit pour passer la nuit. Elle échoue alors au motel Starlight. Le gérant de l'établissement, Judd, est un maniaque qui, dans ses excès de folie, offre ses clients aux redoutables mâchoires de son crocodile du Nil.
Fiche technique
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Plusieurs versions du crocodile sont construites avec différentes tailles suivant les séquences à tourner[3]. Le tournage a lieu entièrement dans les Raleigh Studios à Hollywood[4]. Cela a été fait pour diminuer les coûts de production, alors que la ville texane d'Amarillo avait été envisagée[3]. Tobe Hooper quitte la production avant la fin du tournage pour cause de divergences artistiques, laissant au producteur Mardi Rustam tout contrôle sur le montage et le tournage des plans manquants[5]. La réalisation sera alors assurée par le directeur de la photographie Robert Caramico[3].
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Le film reçoit des critiques mitigées. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il ne récolte que 33% d'opinions favorables pour 18 critiques et une note moyenne de 4,6⁄10. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : « [6] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 48⁄100 pour 6 critiques[7].
Dans une critique-analyse du film, de DVD Classik écrit notamment « Il serait sans aucun doute vain d’espérer trouver dans Le Crocodile de la Mort un choc comparable à celui éprouvé à la vision de Massacre à la tronçonneuse. Toutefois, il demeure tout à fait intéressant dans la carrière de Hooper et passionnera tous les amateurs de films d’exploitation… même s’il décevra les fans de films de monstres[2]. »
À l'instar du requin dans Les Dents de la mer (1976) de Steven Spielberg, Tobe Hooper limite ici les apparitions de l'animal, conscient de son manque de crédibilité. Le véritable monstre est plutôt Judd, le gérant schizophrène du motel. Sa schizophrénie est notamment illustrée par son « jeu » de lunettes : avec il n’est qu’un gentil redneck dégénéré, sans ses lunettes il se transforme en meurtrier furieux[2]. Par ailleurs, Tobe Hooper fait de nombreuses allusions à son précédent film, notamment avec la poursuite dans la forêt[9].
Tobe Hooper sera par la suite l'auteur de Crocodile (2000), autre film mettant en scène cet animal.