Pour pouvoir entretenir sa jeune maîtresse, Yvette, dont le mari est prisonnier en Allemagne, Antoine Michaud, lycéen de 17 ans, se livre au marché noir en compagnie de son ami Paul Tiercelin. Son père, Charles Michaud, juriste et brave homme d'une honnêteté scrupuleuse, inquiet d'une de ses absences et de son carnet scolaire désastreux, se renseigne auprès de monsieur Tiercelin, père de Paul, qui vit du marché noir dans son restaurant fréquenté par les Allemands et les collabos. Pour assurer la tranquillité d'Antoine, Tiercelin jette dans les bras de Michaud, Olga, une fille facile. L'aventure risquant de se terminer mal, Michaud père reprend heureusement la situation en main et, ayant constaté entre-temps qu'Antoine est devenu un adulte, de nouveaux rapports s'établissent entre le père et le fils.
« Aurenche et Bost, à l'aise dans l'univers de Marcel Aymé, et une distribution brillante donnent à ce film un charme acidulé et en font un bon témoignage sur la vie des Français sous l'Occupation en dépit de certains aspects caricaturaux[1]. »
Notes et références
↑Jean Tulard, Guide des Films, Paris, Robert Laffont, 1990.