Le Cas de Mme Luneau est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous pseudonyme Maufrigneuse, puis dans le recueil Les Sœurs Rondoli en 1884[1].
Le juge de paix appelle l’affaire de Monsieur Hyppolyte Lacour, père de huit enfants, sacristain et quincailler contre Mme Céleste-Césarine Luneau, veuve et enceinte.
M. Lacour raconte comment il a été abordé, il y a neuf mois, par la dame : elle voulait lui donner cent francs pour qu’il lui fasse un enfant, car veuve depuis une semaine, elle pourrait garder la fortune de son mari, si un enfant naissait dans les dix mois.
Mme Luneau a une autre version des faits. Elle ne connaît pas le père de l’enfant qui va naître. En effet, ayant appris que M. Lacour est cocu et que ses enfants ne sont pas de lui, elle a demandé les services de M. Lepic et de cinq autres hommes.
Le juge condamne Mme Luneau à verser vingt-cinq francs à M. Lacour pour perte de temps et détournement insolite.
Adaptation
La nouvelle est adaptée dans l'épisode 4 de la saison 3 de la série télévisée Chez Maupassant, sous le même titre[2].
Le Cas de Mme Luneau, dans Maupassant, Contes et Nouvelles, tome I, texte établi et annoté par Louis Forestier, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1974 (ISBN978 2 07 010805 3).