Le Bic est la maison du restaurant Chez Saint-Pierre qui figurait dans la liste des 100 meilleurs restaurants au Canada en 2016[1],[2].
Toponymie
L'origine du nom de la municipalité est lié au passage de Samuel de Champlain en 1603 qui nomme alors l'endroit « Le Pic » en relation avec la présence d'une « montagne assez pointue » de 347 mètres, le Pic Champlain. Ce nom par corruption lexicale devient ensuite Le Bic, appellation reprise lors de la création de la seigneurie du Bic en 1675[3].
Démographie
Selon le recensement de Statistique Canada, la population de la municipalité était de 2946 habitants en 2006[4]. Il s'agit d'une augmentation de 2,6 % par rapport aux données de 2001 mentionnant le nombre de 2872 habitants[4].
Histoire
Explorateurs européens et début de la colonisation
En 1675, Charles Denys de Vitré obtient du gouverneur Frontenac la Seigneurie du Bic[5]. Souhaitant exploiter au plus tôt les ressources présentes sur ses terres et pour se conformer à la loi qui exige qu'il habite ces mêmes terres, le sieur de Vitré engagea un certain Jean Gaignon, qui devint le premier habitant du Bic.
1680 : Jean Gaignon, premier colon à s'installer dans la Seigneurie du Bic;
1702 : François Aubert de la Chesnaye hérite de la Seigneurie;
1750 : Ignace François Gabriel Aubert de la Chesnaye, fils de François devient Seigneur;
1766 : Dame Marie-Anne l'Estrigant de St-Martin (épouse de Ignace François Gabriel Aubert de la Chesnaye) et dame Charlotte Aubert d'Albergatti deviennent propriétaires de la Seigneurie du Bic;
1899 : Compagnie de téléphone de la Métis obtient la permission du conseil municipal pour l'installation des infrastructures nécessaires au service téléphonique;
1972 : Fusion des deux municipalités (Mont-St-Louis et Bic).
Fusion avec Rimouski
À partir de 2005-2006, la municipalité fait face au problème de mise à niveau de son réseau d'aqueduc, une facture évaluée à près de 20 millions de dollars[6]. Malgré la possibilité d'obtenir une subvention du gouvernement du Québec représentant jusqu'à 75 % de la facture, le solde des coûts de la réfection représente tout de même une facture énorme pour la population du Bic qui s'élève à environ 3 000 habitants[6].
2009 : Démarches de fusion avec la ville de Rimouski. Un nombre insuffisant d'opposants lors de la signature du registre le permet la demande officielle de fusion auprès du Gouvernement du Québec.
2009 : Le Bic est annexé à Rimouski le par le Gouvernement du Québec[7].
Légendes
« À l'époque de la création, Dieu, ayant fait les montagnes, chargea un ange d'aller les distribuer sur toute la surface de la terre. Arrivé au Bic, terme de son voyage, son manteau pesait encore lourdement. L'ange fit alors ce que nous aurions fait nous-mêmes en pareille circonstance: il tourna son manteau et le secoua vigoureusement; c'est pourquoi, dit-on, il y a tant de montagnes au Bic ».[8]
↑Michaud, Abbé J-D., Les étapes d'une paroisse, 1925
Annexes
Bibliographie
Nycole Bérubéet al., Le Bic, au cœur des îles, 1830-2005, Le Bic, « Comité des fêtes anniversaires de la paroisse Ste-Cécile-du-Bic », , 447 p. (ISBN2-9808802-0-5)
Daniel Fortin et Louis Belzile, Le parc du Bic, Saint-Laurent, Québec, Éditions du Trécarré, , 89 p. (ISBN2-89249-661-6)