L'histoire se déroule à Saint-Malo. Deux barons voisins y ont une grande réputation. L'un est marié, l'autre célibataire. Le célibataire tombe amoureux de la femme de son voisin, et leur amour devient réciproque. Leur amour reste platonique, puisque la femme est très surveillée, mais chaque nuit, lorsque le mari dort, les deux amants se retrouvent à la fenêtre, se regardent et se parlent. Le mari commence à la soupçonner et lui demande pourquoi elle se lève toutes les nuits. Elle répond que c'est pour entendre le rossignol chanter. Dans la journée, le mari fait mettre des pièges dans toute sa propriété, puis apporte le rossignol mort à sa femme, lui disant qu'ainsi elle n'aura plus de raison de se lever la nuit. La femme conserve le rossignol et l'envoie à son amant, pour qu'il comprenne que si elle ne revient pas à la fenêtre, c'est parce qu'elle y est forcée. L'amant fait forger un petit coffre en or, où il dispose le corps du rossignol, coffre qu'il conserve toujours avec lui.
Manuscrits
La British Library en conserve une version manuscrit, datée du troisième quart du XIIIe siècle[2].
Bibliographie
Éditions
Marie de France, Lais de Marie de France, transposés en français moderne par Paul Truffau, Paris, L'Edition de l'Art,
Marie de France, Lais de Marie de France, Paris, Honoré Champion, édition de Jean Rychner, .
↑White-Le Goff, Myriam, « Bernard Sergent, L’origine celtique des Lais de Marie de France », Cahiers de recherches médiévales et humanistes. Journal of medieval and humanistic studies, (ISSN2115-6360, lire en ligne, consulté le ).