L'œuvre a été écrite sur commande de la loge maçonnique « Zur neugekrönten Hoffnung » (« L'espérance couronnée »), à laquelle Mozart appartenait[2] et ce à l'occasion du changement de son siège. Le vénérable maître était alors le comte Johann Esterházy, chambellan impérial et royal[3].
Il s'agit de l'une des dernières œuvres écrites par Mozart, et elle a été créée le 18 novembre de cette année dans cette loge, sous la direction du compositeur. Mozart a dû s'aliter deux jours après la création, et est décédé deux semaines plus tard, le 5 décembre. À sa mort, la partition de la cantate a été publiée par la loge au bénéfice de la veuve du compositeur[4] sous le titre de Kleine Freimaurer-Kantate.
Quant à l'auteur du texte, on sait qu'il était membre de la loge, sans qu'on puisse préciser exactement qui : diverses sources donnent Emanuel Schikaneder comme auteur, mais le plus probable est que le texte soit l'œuvre de Karl Ludwig Giesecke, ainsi que le soutient H. C. Robbins Landon[5].